Après avoir déjà été condamné à la perpétuité en France pour sa participation aux attentats du 13 novembre, il est assis à côté de six autres accusés, tandis que deux autres comparaissent libres. Un dernier justiciable manque à l’appel, le commanditaire : Oussama Atar. Ce dernier serait mort au Levant dans un bombardement de la coalition anti-Daesh dirigée par les États-Unis.
Ce 22 mars 2016, deux kamikazes s’étaient fait exploser en plein milieu de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem. Une heure plus tard, un autre kamikaze avait fait détoner sa charge dans une station de métro du quartier européen de la capitale belge. Pourtant, ces cibles n’étaient pas dans le viseur de cette cellule terroriste survivante des attentats de Paris.
Alors que les terroristes avaient plutôt en tête de frapper l’Euro 2016, la nouvelle de l’arrestation de Salam Abdeslam avait rebattu les cartes. Finalement, le groupe avait décidé de frapper au plus vite et désigné ses cibles rapidement.
Particularité de ce procès, les accusés seront jugés par un jury populaire assisté de trois magistrats, au contraire de la France qui avait fait le choix d’une cour d’assises spéciale avec uniquement des magistrats professionnels.
D’ailleurs, ce procès se tiendra dans un endroit particulier lui aussi, l’ancien siège de l’Otan, en banlieue de Bruxelles. Assez grand pour accueillir les parties civiles, les avocats et la presse, ce bâtiment permet également de mettre en place les mesures de sécurité nécessaires.