Au lendemain de la double explosion qui a provoqué la mort de trois personnes et fait plus de 170 blessés à Boston, le FBI a rendu public les premiers clichés d’un engin explosif retrouvé sur les lieux de l’attentat. On distingue les fragments tordus d’un conteneur métallique, des fils ou encore une batterie.
Un attirail, très simple, qui n’a pas dû coûter plus de 100 dollars aux auteurs de l’attentat. La puissance des deux charges, dont le souffle a été relativement limité, écarte l’utilisation d’explosifs de types militaires, type C4, RDX ou Semtex, puissants et difficiles à se procurer.
Le responsable du FBI, Richard DesLauriers, a tenu mardi soir une conférence de presse pour faire le point sur les premiers éléments de l’enquête. « A ce stade, il n’y a eu aucune revendication », a-t-il expliqué. « Nous n’avons pas d’informations concernant un ou plusieurs suspects ».
« Nous devons évidemment envisager que ce soit le jihad islamiste », a commenté de son côté Peter King, élu de New York, spécialiste des affaires de sécurité intérieure. « Mais cela peut aussi être des suprémacistes blancs. Cela peut être des gens opposés au gouvernement fédéral ».