Alors que l’enquête sur[ l’attaque mortelle au couteau jeudi à la préfecture de police de Paris]urlblank:https://www.zinfos974.com/Attaque-au-couteau-4-policiers-tues-a-la-prefecture-de-Police-de-Paris_a144940.html révèle des signaux de radicalisation du tueur présumé, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a reconnu « des failles » hier sur TF1 et ce lundi, invité sur France Inter, « un dysfonctionnement d’Etat » mais pas un « scandale d’Etat ».
Mickael H, informaticien converti à l’islam depuis une dizaine d’années avait intégré la préfecture de police en 2003. Son casier judiciaire est vierge mais a fait l’objet d’une procédure pour violences conjugales en octobre 2009, relate la presse nationale. En 2015, des signaux de radicalisation avaient été signalés par plusieurs de ses collègues indique un rapport du service de la préfecture de Paris dévoilé par France Inter.
L’homme aurait également refusé de serrer la main des femmes de son service. Cependant aucun comportement suspect n’avait été relevé par les agents chargés des signalements de la radicalisation mais ces derniers avaient régulièrement pris des nouvelles de l’informaticien auprès de ses collègues et de son chef. « J’ai moi-même côtoyé Mickaël H. sans constater la moindre difficulté relationnelle ou professionnelle […] aucune difficulté notable le concernant ne m’avait été signalée », a déclaré Françoise Bilancini, patronne de la Direction du renseignement de la PP.
Des éléments éclairants sur la personnalité du tueur présumé, envoyés dans ce rapport samedi au ministre de l’Intérieur.
Christophe Castaner sera auditionné mardi par la commission parlementaire au renseignement sur ces « dysfonctionnements » à huis clos.