
"J'espère qu'il y a eu des avancées", lance en substance la présidente de l'observatoire des prix à la Réunion, Marie-Christine Tizon. Il faut dire que l'atelier de ce matin portait sur deux thématiques très importantes sur la formation des prix du carburant dans notre île, celle du prix CAF et celle des conditions d'exploitations du Tamarin.
"On a eu nos réponses sur l'exploitation du tanker Tamarin. Les propriétaires sont une GIE (Groupement d'intérêt économique) composée de banques. Le bateau a été acheté en 2008. Le premier contrat d'affrètement du bateau en coque nue a été passé avec une société, la Socotra. Cette entreprise a ensuite passé un contrat avec les sociétés pétrolières réunionnaises", explique Marie-Christine Tizon. Le problème porte sur le contrat qui court jusqu'en 2013 et n'est pas révisable sur le prix du fret. "Le souci est que le contrat a été passé en 2008 au moment où le coût du frêt était plus cher qu'aujourd'hui", souligne-t-elle. Il faut savoir que le prix du frêt sur le litre de carburant représente deux centimes d'euros.
Plusieurs pistes ont été retenues par l'atelier pour faire baisser le prix du frêt. La première repose sur le choix d'un autre bateau "plus grand ?" s'interroge-t-elle. La seconde sur un contrat "évolutif" en fonction du coût réel du frêt. Troisièmement, la nécessité d'investir dans les infrastructures portuaires plus grande et qui corresponde à l'augmentation de la consommation de carburant. "Actuellement les quais 20 et 21 du Port de la Réunion ne peuvent pas accueillir les tankers", souligne-t-elle.
Autre point abordé par les membres de l'atelier, la cotation servant à définir le prix des carburants à la Réunion. "Pour le moment, le prix du litre de carburant est calculé sur les 15 jours du mois précédent", explique Marie-Christine Tizon. Après décortication des prix, le mode de calcul le plus juste serait de revenir à 5 jours de cotations. "On serait plus proche des prix réels", souligne-t-elle.
Toutes les réflexions menées à cette table ont permis de voir plus "clair" sur certains éléments de fixation des prix du carburant à la Réunion. Mais elles ont également soulevé d'autres questions. "C'est vrai que cela concerne beaucoup de choses, et ouvre d'autres sujets mais au final tout s'imbrique. Aujourd'hui on a apporté un certain nombre d'éléments", conclut Marie-Christine Tizon.
La prochaine rencontre entre les acteurs de l'atelier des prix sur le carburant devrait se tenir le 26 avril prochain.
"On a eu nos réponses sur l'exploitation du tanker Tamarin. Les propriétaires sont une GIE (Groupement d'intérêt économique) composée de banques. Le bateau a été acheté en 2008. Le premier contrat d'affrètement du bateau en coque nue a été passé avec une société, la Socotra. Cette entreprise a ensuite passé un contrat avec les sociétés pétrolières réunionnaises", explique Marie-Christine Tizon. Le problème porte sur le contrat qui court jusqu'en 2013 et n'est pas révisable sur le prix du fret. "Le souci est que le contrat a été passé en 2008 au moment où le coût du frêt était plus cher qu'aujourd'hui", souligne-t-elle. Il faut savoir que le prix du frêt sur le litre de carburant représente deux centimes d'euros.
Plusieurs pistes ont été retenues par l'atelier pour faire baisser le prix du frêt. La première repose sur le choix d'un autre bateau "plus grand ?" s'interroge-t-elle. La seconde sur un contrat "évolutif" en fonction du coût réel du frêt. Troisièmement, la nécessité d'investir dans les infrastructures portuaires plus grande et qui corresponde à l'augmentation de la consommation de carburant. "Actuellement les quais 20 et 21 du Port de la Réunion ne peuvent pas accueillir les tankers", souligne-t-elle.
Autre point abordé par les membres de l'atelier, la cotation servant à définir le prix des carburants à la Réunion. "Pour le moment, le prix du litre de carburant est calculé sur les 15 jours du mois précédent", explique Marie-Christine Tizon. Après décortication des prix, le mode de calcul le plus juste serait de revenir à 5 jours de cotations. "On serait plus proche des prix réels", souligne-t-elle.
Toutes les réflexions menées à cette table ont permis de voir plus "clair" sur certains éléments de fixation des prix du carburant à la Réunion. Mais elles ont également soulevé d'autres questions. "C'est vrai que cela concerne beaucoup de choses, et ouvre d'autres sujets mais au final tout s'imbrique. Aujourd'hui on a apporté un certain nombre d'éléments", conclut Marie-Christine Tizon.
La prochaine rencontre entre les acteurs de l'atelier des prix sur le carburant devrait se tenir le 26 avril prochain.