
Dans une semaine, l'association départementale des maires de La Réunion (AMDR) se réunira pour élire son nouveau bureau depuis les élections municipales. Pressenti pour en prendre la présidence, le maire de Salazie, Stéphane Fouassin, même s'il ne confirme pas qu'il sera candidat, aligne un discours qui en prend l'allure.
"Il faut que je discute avec les autres maires. Il faut qu'il y ait un certain consensus qui se dégage des discussions", fait-il justement remarquer. A une semaine du terme, les négociations ne sont donc pas encore engagées. C'est l'humeur de ce jeudi 28 mai qui déterminera si sa probable candidature est contestée ou pas. Il faut dire que l'association des maires ne se définit pas comme le lieu où se cristallisent les tensions politiques.
"Qu'un certain consensus se dégage"
Son statut associatif y est pour beaucoup. Le bureau de l'AMDR se réunit en moyenne trois fois par an. Une fois pour préparer le Congrès des maires, une autre pour valider les comptes de l'association et enfin une troisième devant traiter les sujets divers. D'autres réunions peuvent s'intercaler en fonction de l'actualité politique, comme c'est le cas en ce moment avec l'application de la réforme des rythmes scolaires.
La structure associative vit des cotisations des 24 communes de l'île. Un montant rétributif est validé par le bureau. "Ce montant est ensuite multiplié par le nombre d'habitants de chaque commune. En moyenne, le budget de l'association avoisine les 360.000 euros", détaille Aldo Miquel, son directeur. Une partie de cette somme est à son tour redistribuée vers L'Association des Maires de France (AMF).
"Il faut que je discute avec les autres maires. Il faut qu'il y ait un certain consensus qui se dégage des discussions", fait-il justement remarquer. A une semaine du terme, les négociations ne sont donc pas encore engagées. C'est l'humeur de ce jeudi 28 mai qui déterminera si sa probable candidature est contestée ou pas. Il faut dire que l'association des maires ne se définit pas comme le lieu où se cristallisent les tensions politiques.
"Qu'un certain consensus se dégage"
Son statut associatif y est pour beaucoup. Le bureau de l'AMDR se réunit en moyenne trois fois par an. Une fois pour préparer le Congrès des maires, une autre pour valider les comptes de l'association et enfin une troisième devant traiter les sujets divers. D'autres réunions peuvent s'intercaler en fonction de l'actualité politique, comme c'est le cas en ce moment avec l'application de la réforme des rythmes scolaires.
La structure associative vit des cotisations des 24 communes de l'île. Un montant rétributif est validé par le bureau. "Ce montant est ensuite multiplié par le nombre d'habitants de chaque commune. En moyenne, le budget de l'association avoisine les 360.000 euros", détaille Aldo Miquel, son directeur. Une partie de cette somme est à son tour redistribuée vers L'Association des Maires de France (AMF).

Jeudi 28 mai, après des discussions assurément collégiales, une liste unique devrait se cristalliser sans trop de mal. "Il n'y a en principe pas d'opposition dans cette instance", explique le directeur en charge du déroulé de l'élection.
Dans les faits, le nom du candidat à la présidence est dévoilé par un autre maire qui prend la parole. S'ensuit le vote de la liste comportant donc le président, trois vice-présidents (+trois vice-présidents suppléants), un trésorier et trésorier adjoint et enfin un secrétaire et secrétaire adjoint. La mise au vote des onze membres du bureau ne devrait être qu'une formalité si les discussions d'avant conseil d'administration sont apaisées. Seuls les maires votent. En cas d'absence, procuration est donnée à un adjoint.
"Il n'y a jamais l'unanimité des voix", fait toutefois remarquer Stéphane Fouassin. Il se dit néanmoins prêt à "défendre les intérêts des communes, quelles que soient leur couleur politique."
Le futur président prendra la succession de feu Roland Robert, président de l'AMDR de 2008 à 2014.
Dans les faits, le nom du candidat à la présidence est dévoilé par un autre maire qui prend la parole. S'ensuit le vote de la liste comportant donc le président, trois vice-présidents (+trois vice-présidents suppléants), un trésorier et trésorier adjoint et enfin un secrétaire et secrétaire adjoint. La mise au vote des onze membres du bureau ne devrait être qu'une formalité si les discussions d'avant conseil d'administration sont apaisées. Seuls les maires votent. En cas d'absence, procuration est donnée à un adjoint.
"Il n'y a jamais l'unanimité des voix", fait toutefois remarquer Stéphane Fouassin. Il se dit néanmoins prêt à "défendre les intérêts des communes, quelles que soient leur couleur politique."
Le futur président prendra la succession de feu Roland Robert, président de l'AMDR de 2008 à 2014.