
Plusieurs assistants familiaux sont en grève - dont une en grève de la faim - devant les grilles du Palais de la Source à Saint-Denis. Ces assistants travaillent pour la collectivité départementale et font office de famille d'accueil pour les enfants retirés de leurs familles.
Aujourd'hui, les assistants dénoncent leurs conditions de travail avec le Département. "On travaille 24 heures sur 24, on s'occupe des enfants retirés et placés chez nous. Ce que l'on ne supporte plus c'est le retrait brutal, sans explications, des enfants en cas de suspicion de maltraitance", explique Marie Lebon. Une méthode "arbitraire" qui place ces assistants familiaux, non titulaires de la collectivité, face à un problème financier. Les assistants familiaux pointent les procédures mises en place par le Département. "Vous savez les enfants disent des choses. Ce sont des enfants en difficulté. On préfère les écouter et on les retire par principe de précaution. On a l'impression que nos compétences professionnelles sont remises en cause. Mais aujourd'hui on ose briser la loi du silence", lâche-t-elle.
"A force de surprotéger les enfants, ce sont eux qui commandent"
De son côté, le Département a assuré par courrier aux assistants familiaux son intention de"revoir le cadre actuel" afin d'apporter des modifications. "Elles permettront de concilier à la fois notre mission de protection de l'enfance et le respect de vos droits en tant que salariés", explique le Conseil général dans son courrier. Une validation du nouveau cadre pourrait se faire au mois de mars 2013.
"Trop long" pour les assistants familiaux. "A force de surprotéger les enfants, ce sont eux qui commandent. On veut maintenant une vraie reconnaissance de notre métier et je rappelle que l'on se bat pour l'intérêt des enfants. Moi même j'ai accueilli un enfant à l'âge de 6 ans qui ne savait ni lire ni écrire et qui est maintenant infirmière à Paris", conclut Marie Lebon.
En attendant une rencontre avec des responsables de la collectivité départementale, les assistants familiaux resteront devant les grilles du Conseil général.
Aujourd'hui, les assistants dénoncent leurs conditions de travail avec le Département. "On travaille 24 heures sur 24, on s'occupe des enfants retirés et placés chez nous. Ce que l'on ne supporte plus c'est le retrait brutal, sans explications, des enfants en cas de suspicion de maltraitance", explique Marie Lebon. Une méthode "arbitraire" qui place ces assistants familiaux, non titulaires de la collectivité, face à un problème financier. Les assistants familiaux pointent les procédures mises en place par le Département. "Vous savez les enfants disent des choses. Ce sont des enfants en difficulté. On préfère les écouter et on les retire par principe de précaution. On a l'impression que nos compétences professionnelles sont remises en cause. Mais aujourd'hui on ose briser la loi du silence", lâche-t-elle.
"A force de surprotéger les enfants, ce sont eux qui commandent"
De son côté, le Département a assuré par courrier aux assistants familiaux son intention de"revoir le cadre actuel" afin d'apporter des modifications. "Elles permettront de concilier à la fois notre mission de protection de l'enfance et le respect de vos droits en tant que salariés", explique le Conseil général dans son courrier. Une validation du nouveau cadre pourrait se faire au mois de mars 2013.
"Trop long" pour les assistants familiaux. "A force de surprotéger les enfants, ce sont eux qui commandent. On veut maintenant une vraie reconnaissance de notre métier et je rappelle que l'on se bat pour l'intérêt des enfants. Moi même j'ai accueilli un enfant à l'âge de 6 ans qui ne savait ni lire ni écrire et qui est maintenant infirmière à Paris", conclut Marie Lebon.
En attendant une rencontre avec des responsables de la collectivité départementale, les assistants familiaux resteront devant les grilles du Conseil général.