Le bâtonnier Georges André Hoarau, conseil de Rodolphe Cadet, un des preneurs d’otage des pilotes d’hélicoptère, suit avec attention, cet après-midi, l’enquête psychologique de son client et de René Gens.
La question qu’il a soulevé en fin de matinée est la suivante : Pourquoi Guillaume Maillot, le troisième preneur d’otage, comparait-il libre? A la date de l’évasion, le jeune homme, défendu aujourd’hui par Jean-Jacques Morel, est sous contrôle judiciaire suite à l’enlèvement du petit Alexandre. Il aurait donc dû aller en prison sans aucun détour possible.
Pourquoi a-t-il, contrairement aux deux autres preneurs d’otage, échappé à l’incarcération? Se serait-il dédouané sur les autres pour s’en sortir? René Gens et Rodolphe Cadet n’étaient eux pas sous contrôle judiciaire au moment de l’évasion.
La cour a simplement répondu que le juge des libertés avait ainsi statué.