Dans sa plaidoirie, Me Antoine désigne Guillaume Maillot comme le « chef ».
Il rappelle que son client, Yann Morvan, le pilote de l’hélicoptère, a vécu un véritable cauchemar : L’ambiance dans l’hélicoptère, l’odeur d’essence, les armes blanches, les deux coups de crosse, les manoeuvres étroites au-dessus de la cour de prison…
Yann Morvan et Stéphane Libel ont vu les visages des preneurs d’otage et pensaient qu’ils allaient mourir, rappelle l’avocat dans sa plaidoirie.
Malgré la détermination des preneurs d’otage et la dangerosité de la situation, Yann Morvan a simulé un crash à la Technopole pour les effrayer afin qu’ils ne songent qu’à fuir et renoncent à les abattre : « Je vous dis bravo M. Morvan, de toute mon amitié, et tout mon respect », a déclaré Me Antoine face à la cour.
« Issu d’une éducation catholique, dans ce dossier, j’ai fait connaissance avec le diable« , a lancé l’avocat de la partie civile, ajoutant que « la peine que vous allez choisir doit être dissuasive car, à la Réunion, on ne peut pas mettre de filets« .