Ce lundi et mardi, les jurés vont se pencher sur le cas d’un homme de 41 ans accusé d’avoir abusé de deux enfants de 8 et 6 ans au moment des faits. Des faits dénoncés en décembre 2008 par les parents des deux enfants contre cet homme, un ami « commun« .
Les deux enfants vont raconter avoir subi des attouchements, mais également avoir été contraints à une fellation. L’homme de 41 ans sera placé en garde à vue, « plus de neuf mois après les faits« , souligne le Jir. Dans un premier temps, il niera avant d’avouer aux enquêteurs avoir commis des actes à caractères sexuels. Mis en examen pour viols, tentatives de viol et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans, il a été placé sous contrôle judiciaire.
Mercredi et jeudi, les jurés se pencheront sur une affaire de viol sur une sexagénaire à Piton Saint-Leu. Des faits qui remontent au mois de novembre 2010. La femme de 64 ans va passer une soirée chez des amis. Elle décide de rester et s’endort sur le canapé. C’est dans la nuit qu’elle se rend compte qu’on lui impose une relation sexuelle. Au moment de se réveiller, l’auteur s’enfuit en volant un billet de 10 euros et une pièce de monnaie en argent. Dans sa précipitation, il oublie son téléphone. Il reviendra le chercher, armé d’un sabre et le visage dissimulé par une cagoule.
Les enquêteurs de la gendarmerie de Saint-Paul s’orientent vers un individu, Jean Cédric Araye dont le mode opératoire correspond aux faits décrits par la victime. Interpellé, ce dernier nie dans un premier temps, mais la perquisition effectuée à sont domicile va permettre aux enquêteurs de retrouver la pièce en argent et le sabre. Les expertises sur le sperme retrouvé vont l’incriminer définitivement. Jean Cédric Araye a été mis en examen pour viol, vol, violence avec usage d’une arme sans incapacité et violation de domicile.
Enfin, vendredi une affaire de viol sur une adolescente de 14 ans sera examinée. L’homme soupçonné est l’oncle de l’adolescente et porteur du virus du Sida. Les faits se sont déroulés en décembre 2010. L’adolescente après avoir rendu visite à sa grand-mère est allée chez son oncle, dont la maison est mitoyenne. Ce dernier l’aurait saisie et l’aurait pénétrée de force avec ses doigts. Une thèse accréditée par l’expertise gynécologique.
Interpellé et placé en garde à vue, l’oncle a reconnu les faits mais a expliqué que l’adolescente était consentante. L’oncle a toujours maintenu cette version des faits, quand à l’adolescente, elle a toujours nié être consentante. « Il risque 20 ans de réclusion« , conclut le Jir.