L’accusé comparaît libre. Il est accusé du viol de sa nièce de 11 ans, à la Saline-les-Hauts en 2005. Alors que la petite fille se promène dans la rue, il lui demande de venir chez lui et la viole avant de la laisser tranquillement rentrer chez elle. C’est du moins ce que l’enfant et sa mère racontent lorsqu’une plainte est déposée en juillet 2007.
Seulement après l’enquête et deux gardes à vue, rien de concret n’apparaît. Pas d’aveux, pas de preuves matérielles ou scientifiques, et surtout des incohérences de la partie civile. La victime ne se souvient ni du jour, ni même du moment de la journée où les faits se seraient déroulés. Toute l’accusation se base donc sur la personnalité du violeur présumé : marginal, ancien prisonnier et consommateur de zamal.
Une accusation que va démonter le procureur général, mettant le doigt sur les faiblesses du dossier et refusant finalement de requérir une sanction. Les jurés l’ont suivi.
L’accusé est donc reparti comme il est arrivé. Libre.