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Assises: Les deux accusés se rejettent la responsabilité de la mort de l’ex-légionnaire

La Cour tente de faire la lumière sur les évènements de la nuit du 22 au 23 Janvier 2011, en retraçant la chronologie des évènements qui ont entrainé la mort de Christian Haemers. Ce lundi après-midi, le médecin légiste a apporté des précisions sur la cause exacte de la mort de l’ancien légionnaire de 52 ans.

Ecrit par zinfos974 – le lundi 14 septembre 2015 à 18H41

« J’ai pu observer deux coups portés dans la région frontale gauche, qui ont très probablement entrainé la chute de la victime« , explique le médecin légiste appelé à témoigner. Une certitude: le trauma crânien a ensuite causé la mort cérébrale. L’expert explique également la « difficulté de se déplacer après avoir reçu un tel choc« , et soutient la thèse d’un « décès rapide » à la suite de ce type de lésions.

Des précisions qui viennent corroborer la version des faits donnée par Thierry dit « le Malgache« , l’ami de Christian Haemers présent avec lui le soir de l’agression.

Entre les témoignages des deux accusés, les versions diffèrent.

De retour de soirée, les deux scootéristes: Dimitri B. et Guillame B. (conducteur) tombent sur Christian et Thierry, visiblement en état d’ébriété, dans le quartier du Chaudron. C’est là que les versions diffèrent. Guillaume B. affirme être resté au guidon de son scooter et avoir assisté à la scène, quand Dimitri B. assure que son dalon aurait poussé le « zoreil« . Quoi qu’il en soit, un coup de pied est apparemment porté dans la partie haute du corps de la victime. Au visage selon Guillaume B., au niveau du torse selon Dimitri B.

Sonné par le choc, l’ancien légionnaire aurait lourdement chuté vers l’arrière. « J’ai entendu un gros choc« , confirme d’ailleurs Guillaume B. Ce dernier affirme également avoir observé du « sang sur l’oreille gauche » de la victime, avant même l’agression. Détail dans lequel s’engouffre la défense pour justifier un coup antérieur à l’agression.

Les deux anciens dalons se confrontent aujourd’hui et Guillaume B. affirme que son passager avait la ferme intention d’aller « frapper le monsieur« .

« Je lui ai juste donné un coup de pied parce qu’il me parlait mal« , se justifie Dimitri B.

Racket ayant mal tourné, tentative de porter secours aux deux hommes alcoolisés, toutes les versions sont confrontées et mises à l’épreuve. Demain, dernier jour d’audience, les avocats tenteront de faire la lumière sur les détails de l’enquête.

 

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