Le procès de Sabeira et Sofia I. pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner s'est achevé ce mercredi. Elles ont dû répondre de leurs actes suite au décès de leur soeur Marianne.
Les plaidoiries des avocats se sont déroulées ce matin devant les jurés. L'avocat général a notamment rappelé que les deux accusées avaient reconnu les faits par des aveux circonstanciés. Elles avaient évoqué les gifles, coups de poing et de pied infligés, lesquels correspondaient aux blessures retrouvées sur la victime.
Mais l'avocat général a aussi fait le point sur le coup de théâtre majeur dans cette affaire : Les auditions ont permis de révéler l'emprise d'un gourou sur les membres de la famille.
Les coups auraient fait suite à des crises de démence de Marianne. Mais aucun témoin dans l'entourage familial n'a jamais fait état de ces crises : "À mon sens, ça n'existait que dans l'imaginaire des accusées", commente-t-il. Elle serait alors devenue le souffre-douleur de la fratrie : "Elle a cristallisé la colère, elle est devenue un objet de frustration, un véritable exutoire", déplore-t-il.
L'avocat général a requis 8 ans de prison pour Sophia I. et 13 ans de réclusion criminelle pour Sabeira I. Elles ont finalement toutes les deux été condamnées à la même peine : 8 années.
Les plaidoiries des avocats se sont déroulées ce matin devant les jurés. L'avocat général a notamment rappelé que les deux accusées avaient reconnu les faits par des aveux circonstanciés. Elles avaient évoqué les gifles, coups de poing et de pied infligés, lesquels correspondaient aux blessures retrouvées sur la victime.
Mais l'avocat général a aussi fait le point sur le coup de théâtre majeur dans cette affaire : Les auditions ont permis de révéler l'emprise d'un gourou sur les membres de la famille.
Les coups auraient fait suite à des crises de démence de Marianne. Mais aucun témoin dans l'entourage familial n'a jamais fait état de ces crises : "À mon sens, ça n'existait que dans l'imaginaire des accusées", commente-t-il. Elle serait alors devenue le souffre-douleur de la fratrie : "Elle a cristallisé la colère, elle est devenue un objet de frustration, un véritable exutoire", déplore-t-il.
L'avocat général a requis 8 ans de prison pour Sophia I. et 13 ans de réclusion criminelle pour Sabeira I. Elles ont finalement toutes les deux été condamnées à la même peine : 8 années.
Le bâtonnier maître Georges-André Hoarau s'exprime au terme de l'audience et a annonce qu'il va interjeter appel au nom de sa cliente.
Le bâtonnier maître Norman Omarjee évoque la tristesse de voir celle qu'il a défendu, une femme de 68 ans, retourner en prison :