La relation qu’entretenait Jean-Paul Charlettine, dans le box des accusés, et les cousines de la victime était pour le moins surprenante. Il leur donnait de l’argent, des cadeaux et rendait toutes sortes de services comme de les emmener en boîte de nuit. Il était corvéable à toute heure du jour ou de la nuit. En « échange », il se masturbait parfois dans sa voiture en leur présence, un comportement qui lui avait déjà valu un rappel à la loi en 2005, précise le Journal de l’île.
Une relation pour le moins malsaine qui va déraper totalement pour la plus jeune des cousines, âgée de 11 ans, en 2006. Là où les autres arrivent à éviter d’aller plus loin avec Jean-Paul Charlettine, la plus petite se serait faite violer « quatre ou cinq fois » selon ses dires, rapportés par la JIR. L’accusé confirme ces rapports mais affirme également qu’elle « était consentente » et qu’elle l’aurait même « provoqué ».
A la barre, la jeune adolescente est très perturbée et a beaucoup de difficultés à s’exprimer. Selon le Quotidien, le président de la cour, Michel Carrue, « a très maladroitement essayé de faire parler la victime (…) mais il n’a réussi qu’à la braquer ». Une jeune fille déjà « fugueuse, adepte du zamal et des médicaments » au moment des faits et qui doit aujourd’hui se reconstruire.
Verdict aujourd’hui.