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Assises: Il la frappe, la piétine, lui brûle le sexe pour l’exorciser

Jimmy Imouza, 53 ans, est jugé devant la cour d'Assises pour actes de torture et de barbarie sur sa compagne. Des actes atroces qui auraient servi à débarrasser la victime de supposés démons.

Ecrit par zinfos974 – le lundi 16 novembre 2020 à 16H44

Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’un homme se trouve jugé devant les Assises pour des actes de barbarie sur sa compagne. Ce n’est pas non plus la première fois qu’il s’agit d’un illuminé se prenant pour le fils ou le messager de Dieu. Mais les faits présentés lundi et mardi par les magistrats de la cour d’Assises n’en demeurent pas moins choquants. Les horreurs endurées par cette femme rendent sa survie quasi-miraculeuse. Surtout que, comme dans la majorité des cas, la victime se trouvait sous l’emprise de son agresseur et c’est le voisinage qui a dû alerter la police. 
 
La police retrouve le 16 juillet 2018 à la Ravine des Cabris, une mère de famille de de 42 ans couverte d’hématomes et de plaies ne pouvant ni s’asseoir, ni tenir debout. Elle peine même à ouvrir les yeux, tant ils sont boursoufflés. Et ce n’est pas tout. Il n’y a finalement rien de surprenant à ce qu’elle ait subi des abus sexuels également. Elle est en effet brûlée au niveau du vagin.

Une violence inouïe
 
Des actes nécessaires pour exorciser les démons, lui aurait assuré Jimmy Imouza. Des messages de Dieu qui lui seraient venus surtout lorsqu’il était saoul. En effet, ils s’étaient rencontré en 2016 alors qu’il se faisait appeler « Allégresse » à l’église de la Ravine des Cabris. La frapper avec une perceuse sur la tête, se mettre debout sur sa tête alors qu’elle était au sol et sautiller, asséner des coups avec le plat d’un sabre, faire couler la cire de bougie sur le sexe, lui brûler un tatouage dans le dos à l’eau bouillante, lui donner des coups de galets sur la tête, des coups de couteau, faisaient partie de ses rituels… Il aurait menacé de la frapper davantage si elle criait. Et inutile d’appeler les forces de l’ordre, il avait de la famille au sein de la police. 
 
Interrogé par les forces de l’ordre, Jimmy Imouza soutient que la victime était « sous effet » à cause de « cachets codéines » et de l’alcool. Il ne l’aurait que tenue ou giflée pour la calmer alors qu’elle était « un peu folle ». « Je contrôlais mes coups, je savais ce que je faisais ». Il avoue des coups, « mais pas fort » et que de toute façon, « elle a tout le temps des problèmes partout sur le corps », « elle a l’habitude de se faire taper avec son ex ». C’est aussi elle qui aurait réclamé certains coups, et concernant la cire chaude, c’était pour lui montrer la différence entre la cire et le feu car « elle a peur du feu ».

 

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