Ce vendredi s'achève le procès d'Eric Moutien, accusé d'avoir délibérément transmis le virus du Sida à une de ses compagnes en 2002.
Tout au long des débats, il a été question de la préméditation de cet acte dont la transmission par l'accusé n'a fait aucun doute. Si le quadragénaire se retrouve une deuxième fois devant une cour d'assises, c'est à cause des propos qu'il a tenus en 2006 dans le cadre d'une garde à vue pour des faits de viol.
Tout au long des débats, il a été question de la préméditation de cet acte dont la transmission par l'accusé n'a fait aucun doute. Si le quadragénaire se retrouve une deuxième fois devant une cour d'assises, c'est à cause des propos qu'il a tenus en 2006 dans le cadre d'une garde à vue pour des faits de viol.
Dans le cadre de l'instruction de cette ancienne affaire, le mis en cause avait en effet déclaré avoir une telle haine d'être séropositif qu'il avait eu soif de vengeance. : "C'est une femme qui me l'a filé, c'est pour ça que c'est une femme à qui je dois le donner".
Un véritable calvaire pour la partie civile contaminée et "condamnée en quelque sorte à la perpétuité" ainsi que l'a martelé le représentant de la société qui a requis 12 ans de réclusion. Gauthier Poupeau s'est appliqué a démontrer la préméditation, le lien de causalité des faits et l'intentionalité du quadragénaire avant que les jurés ne se retirent pour délibérer.
Un véritable calvaire pour la partie civile contaminée et "condamnée en quelque sorte à la perpétuité" ainsi que l'a martelé le représentant de la société qui a requis 12 ans de réclusion. Gauthier Poupeau s'est appliqué a démontrer la préméditation, le lien de causalité des faits et l'intentionalité du quadragénaire avant que les jurés ne se retirent pour délibérer.
Immoral, condamnable mais compréhensible
En défense, Me Julien Baracco a exhorté le jury à voir son client comme quelqu'un de malade avec tous les inconvénients que cela comporte." Il nie la maladie car il la rejette et ne veut pas s'y confronter. C'est immoral, il est condamnable, mais il est largement compréhensible", plaide le conseil.
La robe noire ajoute à l'attention des jurés que si son client est condamnable car il a fait prendre un risque à la victime, il ne voulait cependant pas lui transmettre virus : "On suppose, on pense que, mais on ne vous emmène pas la preuve", tance Me Baracco qui demande que la préméditation soit écartée.
Vers 11 heures, le jury populaire s'est retiré pour délibérer. Juste avant, Eric Moutien a demandé pardon à la victime tout en exprimant des regrets.
La déclarant coupable, Cour d'assises décidera de le condamner à10 ans de réclusion criminelle.
En défense, Me Julien Baracco a exhorté le jury à voir son client comme quelqu'un de malade avec tous les inconvénients que cela comporte." Il nie la maladie car il la rejette et ne veut pas s'y confronter. C'est immoral, il est condamnable, mais il est largement compréhensible", plaide le conseil.
La robe noire ajoute à l'attention des jurés que si son client est condamnable car il a fait prendre un risque à la victime, il ne voulait cependant pas lui transmettre virus : "On suppose, on pense que, mais on ne vous emmène pas la preuve", tance Me Baracco qui demande que la préméditation soit écartée.
Vers 11 heures, le jury populaire s'est retiré pour délibérer. Juste avant, Eric Moutien a demandé pardon à la victime tout en exprimant des regrets.
La déclarant coupable, Cour d'assises décidera de le condamner à10 ans de réclusion criminelle.