Ce devait être une « banale » affaire de viol incestueux mais le procès s’est révélé plus corsé.
Le premier jour, alors que le père n’a jamais cessé de clamer son innocence, deux thèses se sont rapidement opposé.
Le 11 janvier 2007, l’affaire a éclaté lorsque la fille cadette arrive chez le petit ami de sa sœur et révèle que son père l’a violé à plusieurs reprises depuis l’âge de dix ans. Sa sœur dénonce la même chose.
Le 29 janvier 2007, ce dernier est interpellé. Les nièces accusent également l’homme d’avoir tenté de les agresser sexuellement.
Il est dit que la mère, au courant des faits, n’a pas répondu aux appels.
Avant-hier, la fille aînée se rétractait et affirmait à la cour avoir menti. Hier, c’est la fille cadette représentée par l’ARAJUFA qui atteste avoir menti et demande pardon à son père.
Un revirement de situation qui amène de nouvelles incertitudes à cette affaire, la tâche des jurés devient très périlleuse.
SI le Procureur général en demandait au minimum 8, le père est finalement condamné à 10 ans de prison. La maman repart avec deux ans de prison avec sursis pour non-dénonciation et non assistance à personne en danger.
A la fin de procès, l’accusé éclate en sanglots, la famille aussi. Comment tirer le vrai du faux dans cette affaire ? Une certitude, l’avocat de la défense, Me Rambhu-Jun Salish a considéré la peine extrêmement sévère.
Il a affirmé vouloir se concerter avec la famille pour prendre la décision de faire appel ou non.