Il commence d’abord par asséner plusieurs coups de barre de fer, assommant sa victime. Les invités quittent alors les lieux et ne reste que la petite amie de l’agresseur. Puis, l’horreur. À l’évocation des coups de couteau, les proches de la victime quittent la salle d’audience. Le médecin légiste fait état « d’au moins trois aller-retours de la lame sous la gorge de la victime », au point d’atteindre les vertèbres.
L’arme du crime, un banal couteau de cuisine est à l’origine des blessures mortelles. Car les coups de barre de fer seuls n’auraient pas entraîné la mort de Patrick Dijoux. Ensuite, c’est la confusion. La victime, morte est d’abord traînée dans un congélateur, puis sommairement enterrée dans le jardin.
Les gendarmes arrivent sur place le 21 décembre, alertés par le voisinage et découvrent des traces de sang maculant le sol et les murs du domicile de Hubert Leste, qui est interpellé. L’accusé dans ses déclarations aux enquêteurs reconnaît avoir porté des coups « sous l’effet de la colère », après un coup de sang face aux insultes de la victime. Il nie également l’intention de tuer et déclare avoir agi sous le coup d’une impulsion.
Poursuivi pour meurtre, Hubert Leste risque 30 années de réclusion criminelle.