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Assises: 20 ans de réclusion requis contre Laurent Perrier

C’est un procès en appel pour tentative de meurtre, qui s’est ouvert hier aux assises. Le 26 janvier 2011, ne supportant pas que Priscilla Albaret le quitte, Laurent Perrier achète deux sabres et se rend au domicile de ses beaux-parents où habite désormais sa « chérie ». Il entre alors par une fenêtre et s’en prend à […]

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 06 novembre 2013 à 11H48
C’est un procès en appel pour tentative de meurtre, qui s’est ouvert hier aux assises. Le 26 janvier 2011, ne supportant pas que Priscilla Albaret le quitte, Laurent Perrier achète deux sabres et se rend au domicile de ses beaux-parents où habite désormais sa « chérie ». Il entre alors par une fenêtre et s’en prend à Monsieur puis Madame Albaret à qui il assène plusieurs coups avant de sectionné le bras de cette dernière. La fille de Laurent et Priscilla, qui a aujourd’hui 5 ans, a assisté au drame.
 
Si au début de ce second procès, Laurent Perrier a gardé la même ligne de défense, à savoir qu’il n’a pas voulu tuer, son avocat Me Nicolas Normand s’emporte, le résonne comme un petit garçon. « Vous ne vous souvenez plus lorsque ça vous arrange. Pourquoi vous ne vous la regardez pas cette femme à qui vous avez coupé le bras ? (Laurent ne peut regarder la victime). Mais c’est votre dernière chance de vous expliquer, vous aurez beaucoup d’années pour penser à la honte ».
Et Laurent parle. Oui il a un problème avec les femmes. Il faut dire que c’est la quatrième fois qu’il commet des actes de violences et au début de son histoire avec Priscilla il a été incarcéré pour des faits de violences sur son ex. La jeune femme explique qu’elle est restée avec lui parce que tout le monde a le droit à une autre chance. Elle lui en aura laissé des chances, de la première claque au drame…
 
Me Rémi Boniface, avocat des victimes interroge « pourquoi avez-vous fait appel ? ». L’accusé répond : « La peine était très lourde, j’ai un problème mais je ne suis pas méchant… » Alors le Président de la cour lui demande « si on avait fait ce que vous avez fait à vos parents, à votre maman, qu’auriez-vous pensé de la peine ? » Et le petit garçon de 35 ans aujourd’hui répond : « qu’elle était mérité ! »
L’avocat général a requis 20 ans de réclusion criminelle.

Le verdict est attendu dans l’après-midi.

Emmanuelle Bouveret

 

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