Sous la présidence conjointe des préfets de La Réunion, de Mayotte et des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), le conseil maritime ultramarin du bassin Sud océan Indien (CMUB) s’est réuni en assemblée plénière le mercredi 22 novembre 2017 à Saint-Denis. Cette troisième séance du CMUB a été l’occasion de dresser un bilan des travaux réalisés pour l’élaboration du Document Stratégique de Bassin Maritime (DSBM) Sud océan Indien et d’évoquer le fonctionnement du Conseil depuis la dernière séance plénière du 14 décembre 2016.
Une première version de l’état des lieux du bassin Sud océan Indien, fruit des travaux des 4 groupes de travail (protection de l’environnement, prévention des risques et gestion du trait de côte, connaissance, recherche, innovation et éducation-formation, activités maritimes et littorales) a ainsi pu être présentée. Ce document a vocation une fois finalisé à constituer, en complément des enjeux identifiés par les groupes de travail, le diagnostic ou état zéro du bassin, préalable à l’adoption du plan d’action qui devrait intervenir d’ici un an.
La feuille de route sur les actions à conduire au cours de l’année 2018 a été validée : elle prévoit notamment des synergies avec des projets concomitants en particulier en matière de planification spatiale maritime. Le CMUB Sud océan Indien s’est par ailleurs prononcé en 2017 sur deux projets l’intéressant directement : l’extension de la réserve naturelle nationale des Terres Australes Françaises et le schéma régional de développement de l’aquaculture de Mayotte. Le Plan de Surveillance et de contrôle des activités pour la protection du milieu marin du bassin Sud océan Indien, document procédant d’une instruction du Secrétaire général de la mer de novembre 2016 et co-signé par les préfets de La Réunion, de Mayotte et des TAAF le 30 août 2017 a également été présenté à l’occasion de cette réunion.
Le conseil maritime ultramarin du bassin Sud océan Indien (CMUB) a été installé en mars 2016, sous la présidence conjointe des préfets de La Réunion, de Mayotte et des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). Il s’agit d’une instance de concertation et d’échanges sur les sujets liés à la mer et au littoral. Les différents acteurs (élus locaux, professionnels, organisations de salariés, représentants du monde associatif, personnalités scientifiques et services de l’État) répartis en 6 collèges ont pour mission principale la rédaction d’un document stratégique de bassin maritime (DSBM) pour la zone Sud océan Indien.