
A partir de 2013, les agriculteurs pourront être indemnisés en cas de maladie ou d'accident de la vie privée. Cette mesure met fin à un retard social important, puisque jusqu'à présent les exploitants agricoles ne bénéficiaient d'une couverture qu'en cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle.
Pour en bénéficier, ils devront verser dès 2013 une cotisation forfaitaire annuelle de 170 €, annonce le ministère de la Santé dans son projet de budget de la Sécurité sociale. L'indemnité journalière maladie, versée après un délai de carence non précisé par le ministère, sera de 20 € du 1er au 28e jour, puis de 27 € à compter du 29e jour.
Pour en bénéficier, ils devront verser dès 2013 une cotisation forfaitaire annuelle de 170 €, annonce le ministère de la Santé dans son projet de budget de la Sécurité sociale. L'indemnité journalière maladie, versée après un délai de carence non précisé par le ministère, sera de 20 € du 1er au 28e jour, puis de 27 € à compter du 29e jour.

"Croyez-vous qu'un agriculteur va réellement rester assis avec 20 euros ?"
Ces sommes font rire jaune Jean-Yves Minatchy, le président de la Chambre d'Agriculture de la Réunion. "C'est une demi mesure ! Croyez-vous qu'un agriculteur va réellement rester assis en étant indemniser de 20 euros ? S'il paie un salarié pour le remplacer, il devra le payer plus de 60 euros la journée, sans compter les charges patronale", explique-t-il.
Pour Jean-Yves Minatchy, la mesure présentée par la ministre de la Santé, Marisol Touraine "ne satisfait pas les agriculteurs". Il s'en explique : "Dans le monde agricole, on prend beaucoup moins de congés maladie que dans d'autres professions. Il faut vraiment une grave maladie pour qu'un paysan arrête de travailler". Le président de la Chambre d'agriculture préconise "le remboursement de la totalité de la journée de travail".
Ces sommes font rire jaune Jean-Yves Minatchy, le président de la Chambre d'Agriculture de la Réunion. "C'est une demi mesure ! Croyez-vous qu'un agriculteur va réellement rester assis en étant indemniser de 20 euros ? S'il paie un salarié pour le remplacer, il devra le payer plus de 60 euros la journée, sans compter les charges patronale", explique-t-il.
Pour Jean-Yves Minatchy, la mesure présentée par la ministre de la Santé, Marisol Touraine "ne satisfait pas les agriculteurs". Il s'en explique : "Dans le monde agricole, on prend beaucoup moins de congés maladie que dans d'autres professions. Il faut vraiment une grave maladie pour qu'un paysan arrête de travailler". Le président de la Chambre d'agriculture préconise "le remboursement de la totalité de la journée de travail".

"Une très bonne mesure" pour la FDSEA
Pour le représentant de la FDSEA, Fréderic Vienne, le projet de loi est "une très bonne mesure, puisque à part les accidents du travail, les agriculteurs n'avaient pas le droit à des indemnités journalières. C'était une illégalité qui a été rattrapée". Il souligne par ailleurs que cette mesure s'étend "aux exploitants et aux conjoints" et se félicite du travail de son syndicat au niveau national.
Frédéric Vienne constate que jusqu"à présent, "les agriculteurs n'avaient pas d'autre choix que de se tourner vers des prestataires privés. Ils pourront bientôt choisir". Au niveau du tarif de ces indemnités, Frédéric Vienne se montre moins critique que son rival de la CGPER : "C'est un premier pas. Il faut s'en contenter mais la FNSEA restera très vigilante quant à son évolution. Mais il ne faut pas oublier que le montant des indemnités est proportionnel aux montants des cotisations. Il faut être raisonnable et accepter ce premier pas compte-tenu de la crise que traverse le monde agricole".
Pour le représentant de la FDSEA, Fréderic Vienne, le projet de loi est "une très bonne mesure, puisque à part les accidents du travail, les agriculteurs n'avaient pas le droit à des indemnités journalières. C'était une illégalité qui a été rattrapée". Il souligne par ailleurs que cette mesure s'étend "aux exploitants et aux conjoints" et se félicite du travail de son syndicat au niveau national.
Frédéric Vienne constate que jusqu"à présent, "les agriculteurs n'avaient pas d'autre choix que de se tourner vers des prestataires privés. Ils pourront bientôt choisir". Au niveau du tarif de ces indemnités, Frédéric Vienne se montre moins critique que son rival de la CGPER : "C'est un premier pas. Il faut s'en contenter mais la FNSEA restera très vigilante quant à son évolution. Mais il ne faut pas oublier que le montant des indemnités est proportionnel aux montants des cotisations. Il faut être raisonnable et accepter ce premier pas compte-tenu de la crise que traverse le monde agricole".