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Arnaque aux voitures de luxe : L’escroc présumé interdit de retourner travailler dans un garage

Poursuivi pour 19 faits d'escroquerie et 7 faits de travail dissimulé présumés, Christopher L. devra expliquer bientôt devant un tribunal comment il a vendu des voitures en provenance des Emirats sans respect de la réglementation et en trompant ses clients sur la marchandise.

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 29 avril 2021 à 17H52

19 faits d’escroquerie sont reprochés à Christopher L. entre 2016 et 2020 ainsi que 7 faits de travail dissimulé. À cela viennent s’ajouter un fait de blanchiment présumé provenant d’une fraude fiscale et un abus de bien social concernant la SARL dirigée par le trentenaire.

Pendant quatre années, le détenu se serait adonné à la vente de voitures en provenance des Emirats sous différentes enseignes. Une activité que la justice estime menée dans des conditions irrégulières et sans respect de la réglementation en vigueur. [Des annonces trompeuses auraient attirées le client mettant par exemple en avant de faux kilométrage]urlblank:https://www.zinfos974.com/Ventes-de-vehicules-de-luxe-et-de-sport-Les-gendarmes-a-la-recherche-des-victimes_a160911.html .

De faux kilométrages pour allécher le client

Poursuivi pour ces faits, Christopher J. avait fait l’objet d’un placement sous contrôle judiciaire. Mais un mois plus tard, ce dernier avait été révoqué pour deux raisons. Le mis en cause n’avait, d’une part, pas réglé en temps et en heure les 20.000 euros de consignation imposés par la justice et, d’autre part, avait continué à exercer en intervenant dans les livraisons des voitures.

Le juge des libertés et de la détention avait prononcé son incarcération.

Depuis, Christopher J. multiplie les recours pour retrouver la liberté en attendant son procès devant le tribunal correctionnel de St-Denis, le 18 mai prochain.

Ce jeudi, devant les magistrats de la cour d’appel, il a évoqué sa compagne n’arrivant pas à s’en sortir entre son travail d’esthéticienne et leurs enfants. « Et il faut que je prépare mon procès« , a indiqué le prévenu.

« Mais si vous sortez, vous ferez quoi? » a demandé le président de l’audience. « Je vais travailler dans un garage ». « Mais vous allez vendre des voitures ? » a questionné le président interloqué. « Non, que de la réparation », a indiqué Christopher J. sans pour autant fournir des justificatifs.

L’entreprise du prévenu a depuis été frappée par une fermeture administrative.

Après en avoir délibéré, la cour a décidé de le maintenir en détention jusqu’à son jugement.
 

 

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