Armand Apavou est en garde à vue depuis ce jeudi matin. L’homme d’affaires n’est pas le seul à être entendu puisque sa femme est placée sous le même régime de la garde à vue.
Dans cette affaire, certains des avocats du chef d'entreprises pourraient également être amenés à livrer leur version.
Selon nos informations, l’enquête porte sur des abus de biens sociaux. L’affaire aurait démarré à la suite des bénéfices tirés de la vente d’une des sociétés du chef d’entreprises. Une partie de la somme a servi à payer le cabinet d’avocats métropolitain qui, pour la petite histoire, commençait à réclamer avec insistance de se faire régler son impressionnante assistance juridique dans un dossier hors normes.
Mais des questions se posent sur l’utilisation de l’autre partie des bénéfices, qui se chiffre en millions d’euros. A quoi a servi cet argent ? A-t-il été détourné à d’autres fins que celui de l’objet social de la société ? Si tel était le cas, c’est la responsabilité pénale d'Armand Apavou qui risquerait d'être engagée.
Armand Apavou, gérant aux multiples sociétés dans le domaine du logement intermédiaire, de l’immobilier et de l’hôtellerie, a vu son groupe éponyme être démantelé à l’issue de procédures ouvertes devant le tribunal de commerce.
Ce nouvel épisode prend place dans la continuité d’une chronique judiciaire déjà longue de trois années de tumulte pour le roi des logements à loyers modérés.
La myriade de sociétés appartenant à l’homme d’affaires a fait l’objet d’une liquidation judiciaire en 2018.
En août 2018, la quasi intégralité des sociétés du groupe Apavou étaient liquidées. Dix sociétés sur les onze que comptait l’empire Apavou mettaient la clé sous la porte, cinq mois après l’arrêt d’activité pur et simple du symbole de la puissance du groupe dans les années 90 : l’hôtel le Saint-Denis. Le 8 mars 2018, le tribunal de commerce prononçait la liquidation de la société SREGH, société exploitant l'Hôtel Le Saint-Denis.
L’ex-homme le plus riche de La Réunion, selon le classement dressé chaque année par le magazine Challenges, conservait, au sortir de la cour d’appel le 22 août 2018, la seule société Prologia. Avant cette échéance, le gérant à la tête d’une fortune colossale après cinquante années d’une intense activité, saluée par une légion d’Honneur notamment, avaient renoncé à faire appel de la décision de liquidation de neuf de ses sociétés dont Batipro développement, Artea, Vulcain, Service Apavou ou encore Sogecap.
"Depuis plus de cinquante années de travail acharné, j’ai construit au total plus de 25.000 logements pour toutes les catégories sociales de la population réunionnaise, des hôtels et des parcs d’activité créateurs d’emplois", se félicitait Armand Apavou quelques heures après la sentence, tout en saluant ses collaborateurs et employés.
Dans cette affaire, certains des avocats du chef d'entreprises pourraient également être amenés à livrer leur version.
Selon nos informations, l’enquête porte sur des abus de biens sociaux. L’affaire aurait démarré à la suite des bénéfices tirés de la vente d’une des sociétés du chef d’entreprises. Une partie de la somme a servi à payer le cabinet d’avocats métropolitain qui, pour la petite histoire, commençait à réclamer avec insistance de se faire régler son impressionnante assistance juridique dans un dossier hors normes.
Mais des questions se posent sur l’utilisation de l’autre partie des bénéfices, qui se chiffre en millions d’euros. A quoi a servi cet argent ? A-t-il été détourné à d’autres fins que celui de l’objet social de la société ? Si tel était le cas, c’est la responsabilité pénale d'Armand Apavou qui risquerait d'être engagée.
Armand Apavou, gérant aux multiples sociétés dans le domaine du logement intermédiaire, de l’immobilier et de l’hôtellerie, a vu son groupe éponyme être démantelé à l’issue de procédures ouvertes devant le tribunal de commerce.
Ce nouvel épisode prend place dans la continuité d’une chronique judiciaire déjà longue de trois années de tumulte pour le roi des logements à loyers modérés.
La myriade de sociétés appartenant à l’homme d’affaires a fait l’objet d’une liquidation judiciaire en 2018.
En août 2018, la quasi intégralité des sociétés du groupe Apavou étaient liquidées. Dix sociétés sur les onze que comptait l’empire Apavou mettaient la clé sous la porte, cinq mois après l’arrêt d’activité pur et simple du symbole de la puissance du groupe dans les années 90 : l’hôtel le Saint-Denis. Le 8 mars 2018, le tribunal de commerce prononçait la liquidation de la société SREGH, société exploitant l'Hôtel Le Saint-Denis.
L’ex-homme le plus riche de La Réunion, selon le classement dressé chaque année par le magazine Challenges, conservait, au sortir de la cour d’appel le 22 août 2018, la seule société Prologia. Avant cette échéance, le gérant à la tête d’une fortune colossale après cinquante années d’une intense activité, saluée par une légion d’Honneur notamment, avaient renoncé à faire appel de la décision de liquidation de neuf de ses sociétés dont Batipro développement, Artea, Vulcain, Service Apavou ou encore Sogecap.
"Depuis plus de cinquante années de travail acharné, j’ai construit au total plus de 25.000 logements pour toutes les catégories sociales de la population réunionnaise, des hôtels et des parcs d’activité créateurs d’emplois", se félicitait Armand Apavou quelques heures après la sentence, tout en saluant ses collaborateurs et employés.