En litige avec la SIDR, l’Arhes a réclamé l’arbitrage de la justice à travers un référé au tribunal de commerce de Saint-Pierre. Comme nous l’évoquions la semaine dernière, les salariés de l’Arhès ont stoppé le travail et ne sont pas certains de poursuivre les activités de la société, la faute à une trésorerie et des finances fragiles mais aussi à un litige avec la SIDR [(Lire ici : L’ARHES stoppe le travail pour dénoncer des factures impayées de la SIDR).]url:http://www.zinfos974.com/L-ARHES-stoppe-le-travail-pour-denoncer-des-factures-impayees-de-la-SIDR_a42702.html
Concrètement, l’Arhes attend un paiement de la SIDR suite à la livraison des fondations de la future résidence « Matisse » au Tampon. Le bailleur social refuse de payer car l’implantation des fondations de la résidence ne serait pas conforme au permis de construire. Du côté de la SIDR, on serait prêt a accepter les travaux tels qu’ils ont été réalisés mais à condition que l’implantation soit celle indiquée dans le permis de construire. D’après Bernard Hoarau, le directeur de la communication de la SIDR, entre 20 et 25 mètres sépareraient l’implantation prévue sur le permis de construire et l’emplacement effectif de la résidence.
« On refuse le paiement de cette facture. Nous serions en faute si nous l’acception. Il faut une modification du permis ou un nouveau permis », explique Bernard Hoarau.
Du côté de l’Arhes, on réfute de telles modifications. Le tribunal de commerce devra trancher. C’est la survie de l’Arhes qui pourait se jouer en fin de matinée à Saint-Pierre.