

Celui-ci avait aussitôt demandé des explications auprès de l'AGS car "nous craignions un revirement de situation", résume-t-il aujourd'hui. A l'issue de cette réunion, Paul et Mimose sont rassurés. Le directeur de l'AGS a expliqué qu'il s'agit simplement pour lui de formaliser le cadre légal sans que rien ne vienne remettre en question la signature très prochaine de l'engagement pris le 25 janvier au niveau national.
En bref, si tout se déroule comme convenu, la commission permanente suivie d'une plénière du Conseil général du 8 février sera l'occasion de formaliser la signature du protocole entre les parties. "Dès que cela est formalisé du côté du Conseil général, la signature pourra avoir lieu dans la foulée. L'AGS s'est alors engagée à verser les fonds au mandataire dans les 24 heures qui suivent", précise Paul Junot. Puis Me Badat, le mandataire judiciaire, créditera les comptes des ex-salariés sur une moyenne de 12 jours par lettre-chèque.