255.000 euros d’indemnités pour l’ancien directeur de l’Arast, voilà qui n’a pas manqué de faire jaser au point que Patrick Jacquemart entend, au lendemain de la décision prud’homale, se défendre.
Le Conseil des prudhommes a en effet estimé, hier, que l’ancien patron devait recevoir une indemnisation de 255.724,60 euros liée à son licenciement économique, suite à la prononciation, en 2009, de la liquidation de la structure employant plus de 1000 salariés.
« Les clauses de mon contrat sont justifiées car je n’ai plus de travail depuis plus de 2 ans et demi et je ne suis plus indemnisé par le Pôle emploi. Cela montre bien qu’être à un poste à responsabilité dans un outil comme celui de l’Arast mérite de telles clauses« , explique Patrick Jacquemart.
Son avocat, Me Antoine, insiste aussi sur le fait que le conseil n’a fait qu’appliquer la loi dans cette affaire. Et si depuis hier Patrick Jacquemart représente une cible – facile? – pour expliquer le naufrage d’une structure qu’il a lui même créée, il rappelle que la chambre régionale des comptes avait clairement mis en cause la [responsabilité du Département]urlblank:http://www.zinfos974.com/Chambre-regionale-des-comptes-C-est-bien-le-Conseil-general-qui-a-tue-l-ARAST-_a31543.html dans la mort de l’Arast.
Pour l’ancien directeur, ceci n’est « qu’une étape de la justice, il y en aura certainement d’autres« .
Voir interview de Patrick Jacquemart en vidéo.