Ce midi, les ex-Arast ont organisé un pique nique solidaire dans les Jardins de l'Etat, alors qu'un sixième gréviste de la faim est venu rejoindre Paul Junot, Carmen Allié, Jacques Zéphir, Mimose Libel et Patrick Fary-Olax. En effet, depuis ce matin, Jules Bénard, ancien journaliste et maintenant écrivain, se trouve aussi devant les grilles du Département.
"Pour une raison simple, j'écris beaucoup et j'étais venu lundi pour apporter mon soutien. J'avais l'intention d'écrire un courrier des lecteurs. Parler et écrire ne suffisent plus, il faut agir", explique Jules Bénard. L'écrivain a décidé de sauter le pas et s'est lancé à son tour dans une grève de la faim. "Comme j'ai la chance d'avoir une petite renommée et une grande gueule, j'ai décidé de venir", souligne-t-il.
Jules Bénard n'est pas tendre avec le Conseil général. "C'est honteux, ils se renvoient la balle en permanence (ndlr : entre l'AGS et le Département). Et comme d'habitude, ce sont les petits et les sans grades qui trinquent", ajoute-t-il. "Si toutes les personnes qui nous connaissent se déplacent pour rejoindre le mouvement, on pourrait, avec un doigt, soulever le Conseil général. Ensuite, nous irions à la pyramide inversée (ndlr : le Conseil régional) pour la remettre à l'endroit (...). Il suffit de se donner la main. En attendant, je ne pouvais pas rester là devant ces personnes que l'on accuse d'être manipulées politiquement", explique Jules Bénard.
De son côté, Paul Junot, marqué et fatigué par 18 jours de grève de la faim (le secrétaire départemental de la CFTC a perdu 9 kilos depuis le début de la grève de la faim), est revenu sur la visite du Défenseur de droits, Didier Léfèvre, auprès des ex-Arast. une visite qui a permis de mettre en lumière une différence de chiffre avec ceux avancés par le mandataire liquidateur concernant les salariés non indemnisés depuis la liquidation de la structure associative.
"Pour une raison simple, j'écris beaucoup et j'étais venu lundi pour apporter mon soutien. J'avais l'intention d'écrire un courrier des lecteurs. Parler et écrire ne suffisent plus, il faut agir", explique Jules Bénard. L'écrivain a décidé de sauter le pas et s'est lancé à son tour dans une grève de la faim. "Comme j'ai la chance d'avoir une petite renommée et une grande gueule, j'ai décidé de venir", souligne-t-il.
Jules Bénard n'est pas tendre avec le Conseil général. "C'est honteux, ils se renvoient la balle en permanence (ndlr : entre l'AGS et le Département). Et comme d'habitude, ce sont les petits et les sans grades qui trinquent", ajoute-t-il. "Si toutes les personnes qui nous connaissent se déplacent pour rejoindre le mouvement, on pourrait, avec un doigt, soulever le Conseil général. Ensuite, nous irions à la pyramide inversée (ndlr : le Conseil régional) pour la remettre à l'endroit (...). Il suffit de se donner la main. En attendant, je ne pouvais pas rester là devant ces personnes que l'on accuse d'être manipulées politiquement", explique Jules Bénard.
De son côté, Paul Junot, marqué et fatigué par 18 jours de grève de la faim (le secrétaire départemental de la CFTC a perdu 9 kilos depuis le début de la grève de la faim), est revenu sur la visite du Défenseur de droits, Didier Léfèvre, auprès des ex-Arast. une visite qui a permis de mettre en lumière une différence de chiffre avec ceux avancés par le mandataire liquidateur concernant les salariés non indemnisés depuis la liquidation de la structure associative.