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Arast : « Je ne veux pas discuter avec eux. Junot et Libel m’injurient tous les jours »

Depuis quatre jours, les ex salariés de l’Arast campent devant le Conseil général pour être entendus ou reçus par un élu ou la présidente du Département afin de faire avancer le dossier des indemnités de licenciement. Ce matin, Nassimah Dindar est intervenue sur les ondes de radio Freedom et s’est adressée directement à Mimose Libel, […]

Ecrit par zinfos974 – le samedi 03 décembre 2011 à 09H45

Depuis quatre jours, les ex salariés de l’Arast campent devant le Conseil général pour être entendus ou reçus par un élu ou la présidente du Département afin de faire avancer le dossier des indemnités de licenciement. Ce matin, Nassimah Dindar est intervenue sur les ondes de radio Freedom et s’est adressée directement à Mimose Libel, ex-salariée de l’Arast et Paul Junot, représentant syndical de la CFTC.

« i[Je suis l’objet de tous les maux, c’est la faute de la présidente si l’Arast a été liquidé, si les gens n’ont plus d’emploi (…). C’est la faute de la présidente pour tout]i », explique Nassimah Dindar.

« i[Je me fais maltraiter en permanence. Je ne veux pas discuter avec eux. Junot et Libel m’injurient tous les jours]i », lâche la présidente du Conseil général. Pour Nassimah Dindar, le timing concernant la manifestation devant le Département ne semble pas lié au hasard. « i[Je suis allée voir ses femmes, mais j’ai l’impression que deux ans après (ndlr : liquidation de l’Arast) on ressort les tambours et les porte-voix juste avant les élections. Alors on peut continuer à appeler pour vomir sur moi et le conseil général, mais il y a de la politique derrière]i », souligne-t-elle.

Des allusions à peine voilées et à destination de Paul Junot, Mimose Libel mais surtout Valérie Bénard, conseillère régionale et ex-salariée de l’Arast. « Ji[unot pacifiste ? Bénard pacifiste ? Et les élus sont noirs et les gens sont blancs ? il y a de la manipulation]i », lâche Nassimah Dindar.

« i[Depuis quand les gens font une grève pour gagner un entretien avec moi, depuis quand ?]i », s’interroge-t-elle. La présidente du Département reproche aux « leaders » du mouvement des ex-Arast d’être intervenus à des moments peu « opportuns » comme lors « i[de commissions permanentes, de colloque avec le Cevif sur la lutte contre les violences faites aux femmes]i », explique-t-elle.

En attendant, cette sortie médiatique ne risque pas de calmer les tensions entre les anciens salariés de l’Arast et les élus, mais surtout la présidente du Conseil général.

 

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