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Arash Khalatbari : L’Iranien devenu Réunionnais par amour de La Réunion

Installé à l’ile de La Réunion depuis 2011, l’artiste franco-iranien, Arash Khalatbari (ARASHKHA) compositeur, producteur et interprète, lance son troisième album. Sortie prévue en septembre 2018. Mélange des genres, fruit de ses voyages géographiques et intérieurs, des tableaux reconnaissables pour les amateurs de la World music et des belles références électroniques.

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 29 juin 2018 à 15H51

Arash Khalatbari a un grand amour, une grande passion pour La Réunion. Depuis son échange musical et culturel avec l’île de La Réunion en 1999, il n’a qu’un rêve c’est de s’y installer et c’est tout naturellement qu’il concrétise son projet en 2011. Depuis, il ne cesse de s’identifier à la culture réunionnaise et d’ailleurs « li cose » bien le patois couramment. (voir aussi [https://www.zinfos974.com/L-Electro-Maloya-d-Arash-Khalatbari_a67531.html]urlblank:https://www.zinfos974.com/L-Electro-Maloya-d-Arash-Khalatbari_a67531.html )

Aujourd’hui, il nous revient avec un nouvel album et un nom plus court Arashka. Fidèle à sa signature musicale riche et éclectique, Arashka nous entraîne avec le titre « GLORIA A LA NEGRA » chanté en espagnol et porté par le rythme Funana du Cap-Vert.

« FUNANA JAVANAISE », un autre morceau avec ce même groove capverdien, que chevauchent cette fois, une flute amérindienne et une cornemuse trash et rock’n’roll.

« BARBARIAN SUNRISE », est un titre où se côtoient, le groove de la Tarentelle et des mélodies celtes et moyenâgeuses. Et dans la famille des ternaires, rythmes qu’il affectionne particulièrement il nous présente un triptyque de nuance.

« MIDNIGHT KUDETA », ou tel un grand chef, il concocte à la sauce Océan Indien, du Salegy malgache version électro.

« GOLDEN BAOBAB », qui rend hommage au ‘beat’ rebelle du Maloya de la Réunion, et avec « A TRIP IN RABAT », il nous amène au royaume des gnawas du Maroc en y ajoutant un zeste de chaâbi, et de l’électronique à la limite de la distorsion.

On entend sa voix en format chanson, sur des morceaux comme « NIGERIA WILL NEVER DIE » en mode afro beat, ou « BANYAN TREE » aux couleurs New-wave. Tout cela, pour mieux signifier que nous ne sommes nulle part et partout à la fois. Bienvenue dans l’univers D’Arashkha.

Ce 3 ème album est aussi l’occasion de retrouver son ami et complice Carmen RIZZO qui a mixé cet album. Producteur de renom établi à Los Angeles il a à son passif, les albums d’EKOVA (dont Araskha fut l’un des co-fondateurs), les albums de COLDPLAY, ALANIS MORISSETTE, SEAL, SAKAMOTO, KHALED, NYAZ … Accompagné également dans cette nouvelle aventure musicale par Gerard Davoust, des éditions Raoul Bre- ton (France) et, Mustapha Terki et Jonathan Gagné des éditions et productions MUSJO Music (Canada).

Autant dire qu’une seule chose est bien absente dans ce projet c’est la notion de la frontière et de la limite géographique. D’ailleurs les éloges ne manquent pas :
 
« La musique d’A. Khalatbari est une synthèse de parcours singulier, addition luxuriante de mélodies apaisantes et envoutantes, à mille lieues du répertoire classique iranien il reste néanmoins fidèle à la tradition Perse, tout imprégné de poésie et de spiritualité soufie. » – Pierre Tellier de Télérama

« Le groove. La danse. La transe. La fièvre des corps qui retrouvent une âme collective. L’universel au cœur des rues, dans les gestes du quotidien le plus crade et sauvage. L’hybridation poussée jusqu’au rire. Ainsi y a-t- il dans ces dix titres autant d’humour et d’auto-ironie que de soufisme. C’est bien ce matérialisme spirituel, ce mysticisme sans Église, imprégnée des origines de l’artiste, qui irradie. » – Ariel Kyrou de France Culture
 
« Ce nouvel album a été l’occasion de voyager vers des contrées imaginaires et de surtout expérimenter encore des mélanges inédits pour moi, rythme de la Tarentelle italienne qui rencontre une flute amérindienne, ternaire de l’océan indien qui reçoit la cornemuse électronique, le groov FUNANA cap verdienne et la distorsion, ces mélodies sont à la fois de partout et de nulle part. Ma posture reste comme celle d’un medium, les inspirations me traversent sans jamais m’appartenir vraiment », renchérit Arashkha ému.  

 

Arash Khalatbari : L'Iranien devenu Réunionnais par amour de La Réunionhttps://www.youtube.com/watch?v=6S9gPdD_fIc

 

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