Revenir à la rubrique : Faits divers

Après un viol, deuxième procès aux assises pour l’ancien policier qui a tué sa femme

Il est rare de se retrouver pour la deuxième fois devant la cour d’assises. Mais Alain Payet, 65 ans, y est parvenu. La première fois pour viol sur mineure et cette fois-ci pour avoir tué sa femme, Jocelyne Bègue, 56 ans. Et encore plus inattendu : c’est un ancien policier du Port.   Jugé depuis ce […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 01 juin 2018 à 14H51

Il est rare de se retrouver pour la deuxième fois devant la cour d’assises. Mais Alain Payet, 65 ans, y est parvenu. La première fois pour viol sur mineure et cette fois-ci pour avoir tué sa femme, Jocelyne Bègue, 56 ans. Et encore plus inattendu : c’est un ancien policier du Port.
 
Jugé depuis ce vendredi matin, Alain Payet souhaite garder le silence, comme il l’a toujours fait. Mais ce « comique qui aime se faire remarquer », comme le qualifierait sa nièce, a parfois du mal à résister. Les policiers, l’enquêteur, le médecin légiste et certains témoins ont été entendus. Nous retenons le portrait d’un homme pervers qui fait des avances à la sœur de sa femme, à ses nièces, mais qui est jaloux également. Depuis sa sortie de prison (il avait écopé de 15 ans pour viol) il était très discret. Mais lorsque Jocelyne Bègue découvre le comportement de son mari, la relation se détériore. Il trouve quant à lui des messages échangés avec un autre homme sur Facebook.
 
Une semaine avant les faits, Jocelyne avait appelé sa fille au Canada, chez qui elle devait se rendre prochainement, pour lui dire qu’elle était à bout. Une fille proche de sa mère mais qui n’a jamais trop connu son père, parti en prison alors qu’elle n’avait que 6 ans. Mais elle n’arrivera jamais au Canada. Le 26 février 2016, il  la poignarde deux fois au niveau du cœur.
 
Alain Payet écoute, ne dit rien, puis craque, suite aux questions de l’avocat de la partie civile, Me Jean-Jacques Morel : « C’est à croire que vous étiez là », s’exprime l’accusé.
 
« Elle me faisait chier, elle était toujours sur Facebook »
 
Car si Alain Payet parle peu, ses rares paroles sont retenues. Il appelle d’abord la police et la sœur de la victime pour les informer de son acte. Puis, aux secouristes sur les lieux du drame, « a-t-elle bien voyagé ? » demande-t-il avec cynisme. Et dans le fourgon de police : « Elle me faisait chier, elle était toujours sur Facebook ».
 
Peu de doute sur les faits, alors… Sauf qu’après plusieurs mois d’enquête et de silence radio de sa part, il sort une théorie : sa femme a voulu se suicider, a pris le couteau et s’est plantée elle même. Deux fois. Une version qu’il évoque brièvement à nouveau devant la cour mais qui est suivi d’aveux sur le fait qu’il l’ait « piquée sans vouloir la tuer ».
 
Une intention qui existe pourtant bien selon la procureure, qui rappelle que les deux coups de couteau ont été portés sur le cœur.
 
Le procès se tient jusqu’à lundi.
 

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : « Nous étions des facilitateurs »

Au troisième jour du procès sur les emplois présumés fictifs à la Région sous les mandats de Didier Robert, six prévenus ont témoigné, affirmant leur engagement et leur innocence. Yves Ferrières, Sabrina Ramin, Yannick Gironcel, Jean-Charles Maroudé, Ravy Vellayoudom, et Yoland Velleyen ont décrit leurs rôles sans pour certains fournir cependant des détails concrets sur leurs missions. Le procès continue aujourd’hui avec les dépositions attendues de Vincent Bègue et Didier Robert et les réquisitions du parquet qui permettront sans doute d’en savoir plus sur ce qu’a révélé l’enquête menée par les policiers parisiens.

Un incendie se déclare dans un immeuble SIDR à Saint-Denis

Ce mercredi peu avant 19 heures, un appartement situé au 1er étage de la résidence SIDR Camp Jacquot situé à l’angle de la rue Camp Jacquot et général de Gaulle à Saint-Denis a pris feu. Les sapeurs pompiers ont déployé la grande échelle pour accéder à l’appartement en proie aux flammes. Fort heureusement, il n’y a pas de blessés à déplorer. Par mesure de précaution, l’ensemble de l’immeuble a été évacué.

Viol d’une prostituée sur la voie publique : L’auteur présumé ne voulait pas payer

Gabriel*, mis en examen le 25 août 2022 pour un viol commis la veille sur une prostituée rencontrée via les réseaux sociaux, a donné des explications variables sur le non paiement de ses services. Il a été décrit par des experts comme ayant des difficultés relationnelles mais sans dangerosité criminelle. Malgré sa demande de libération, la chambre de l’instruction a maintenu sa détention, suivant l’avis du parquet général qui craint qu’il exerce des pressions sur la victime.

Trafic de stupéfiants en bande organisée : 45 kilos de zamal péi retrouvés au domicile d’un cultivateur

Jean-Cédric L., 45 ans, a été arrêté pour avoir cultivé 45 kg de cannabis chez lui, impliqué dans un trafic entre l’Île Maurice et La Réunion. Après un an en détention provisoire, il a été placé sous contrôle judiciaire, mais reste sous les verrous après un appel du parquet. Le réseau d’envergure bien huilé révèle des envois fréquents et volumineux vers Maurice.