
"On en a marre", "Voleur", "Manipulateur" ce sont ces slogans que l'on pouvait entendre en milieu d'après-midi sur le parvis de l'Hôtel de ville de Saint-Louis. Un parvis sur lequel près de 150 personnes s'étaient réunies pour venir entendre le discours de Josette Brosse, présidente de l'association des Contribuables 974.
Rassemblés au niveau de l'avenue principale du centre-ville, les contribuables mécontents se sont rapidement avancés vers l'Hôtel de ville pour faire entendre leur colère face à l'utilisation de l'argent public et aux nouveaux taux des impôts locaux. Rappel des faits, le 15 avril dernier l'équipe de Claude Hoarau valide l'augmentation des impôts locaux en réponse aux difficultés budgétaires communales. La Taxe d'habitation passait ainsi de 31,35% à 45,51% tandis que la taxe foncière bâtie grimpait également à 57,36%. Quant à la taxe foncière non bâtie, elle avait été fixée à 67,58% pour une recette équivalente à 371.800 euros.
"Cela fait la deuxième fois que vous mettez la commune à terre..."
Dans son discours, Josette Brosse n'a pas ménagé Claude Hoarau et sa majorité : "La commune est mise à sac, pillée. Cela fait la deuxième fois que vous mettez cette commune à terre, o ki selon votre expression, par votre gestion calamiteuse. Une première fois en 1995, plus de 100 millions de francs et vous avez eu l'audace de demander aux employés communaux de boucher le trou en leur prélevant 200 francs sur leur salaire, mais ça vous n'en parlez jamais. (...)", s'exclamait Josette Brosse, haut-parleur à la main. Durant près de 10 minutes, la représentante des contribuables saint-louisiens n'a pas manqué de s'exprimer.
Au premier étage et au rez-de chaussée, les employés communaux n'ont pas manqué le discours, en lançant quelques pics épisodiques à l'attention de la présidente de l'association. Une association dont les membres ont juré de ne pas en rester là et de porter nombre d'affaires devant la justice.
Rassemblés au niveau de l'avenue principale du centre-ville, les contribuables mécontents se sont rapidement avancés vers l'Hôtel de ville pour faire entendre leur colère face à l'utilisation de l'argent public et aux nouveaux taux des impôts locaux. Rappel des faits, le 15 avril dernier l'équipe de Claude Hoarau valide l'augmentation des impôts locaux en réponse aux difficultés budgétaires communales. La Taxe d'habitation passait ainsi de 31,35% à 45,51% tandis que la taxe foncière bâtie grimpait également à 57,36%. Quant à la taxe foncière non bâtie, elle avait été fixée à 67,58% pour une recette équivalente à 371.800 euros.
"Cela fait la deuxième fois que vous mettez la commune à terre..."
Dans son discours, Josette Brosse n'a pas ménagé Claude Hoarau et sa majorité : "La commune est mise à sac, pillée. Cela fait la deuxième fois que vous mettez cette commune à terre, o ki selon votre expression, par votre gestion calamiteuse. Une première fois en 1995, plus de 100 millions de francs et vous avez eu l'audace de demander aux employés communaux de boucher le trou en leur prélevant 200 francs sur leur salaire, mais ça vous n'en parlez jamais. (...)", s'exclamait Josette Brosse, haut-parleur à la main. Durant près de 10 minutes, la représentante des contribuables saint-louisiens n'a pas manqué de s'exprimer.
Au premier étage et au rez-de chaussée, les employés communaux n'ont pas manqué le discours, en lançant quelques pics épisodiques à l'attention de la présidente de l'association. Une association dont les membres ont juré de ne pas en rester là et de porter nombre d'affaires devant la justice.
