Depuis, les étudiants sont en confinement, tout en sachant que les réquisitions étaient possibles.
À ce jour, des étudiants sont appelés au compte goutte pour prêter main forte dans des Ehpad, sur la base du « Volontariat ». Ces mêmes établissements recevant des personnes âgées, n’étant pas à ce jour impactés par l’épidémie du Covid-19, mais faisant néanmoins l’objet de nombreux arrêts de travail de la part des soignants.
D’après les instituts, nous serons considérés en stage infirmier (payé 50€/semaine) si l’équipe peut nous encadrer, ou dans le cas contraire on effectuera une fonction d’Aide-Soignant ayant tous ce diplôme, et dans ce cas il sera à nous de négocier un contrat avec la direction pour un salaire. Faut-il préciser que les indemnités en tant qu’étudiant sont parfois versées 3 à 4 mois après la fin du stage ? Très difficile donc de joindre les deux bouts, d’autant plus que la bourse est versée à des dates aléatoires, mettant les étudiants en difficulté jusqu’au point de devoir mettre un terme à leurs formations pour certains.
Ne serait-ce pas des réquisitions déguisées de la part de l’ARS et des instituts de formation ?
Ajoutons à cela, la contrainte des étudiants jusqu’à présent de devoir laver leurs tenues professionnelles à leur domicile, augmentant le risque de transmissions de germes au sein de leur famille et au sein de l’établissement en cas de contamination. Une solution aurait été trouvée ces derniers jours, reste à voir si elle pourra être mise en œuvre…
On mène presque un dialogue de sourd avec les supérieurs, impossible d’avoir des réponses claires quant à notre devenir.
Nous portons une grande reconnaissance aujourd’hui, au travail de nos infirmiers et de tout personnel médical et paramédical, et nous sommes fiers de faire partie de ce milieu.
Nous voulons aider, mais dans des conditions raisonnables.