
Cette table ronde fait suite au Sommet social du 18 janvier dernier. L'emploi est au coeur de toutes les préoccupations à la Réunion après les événements sociaux qui se sont déroulés la semaine dernière dans notre île. Pas seulement la vie chère ou le carburant, le manque d'emploi chez les jeunes "sclérose" la société réunionnaise. 60% des jeunes de moins de 26 ans (21.540 jeunes toute catégorie) sont au chômage à la Réunion.
Le malaise est palpable dans notre île et les jeunes réunionnais ne demandent qu'une seule chose : un emploi. L'Etat a décidé d'accélérer le calendrier prévu suite au Sommet social et a réuni tous les acteurs sociaux et économiques autour de la table.
Après s'être occupé de la vie chère et du carburant, l'Etat par l'intermédiaire de la préfecture a réuni ce vendredi les acteurs qui œuvrent autour de l'emploi à la Réunion. Etat, collectivités locales, Pole Emploi, DIECCTE (La Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi), association régionale des missions locales et partenaires sociaux se sont retrouvés autour de la table dans le cadre du SPER, pour annoncer 3.500 solutions professionnelles à destination des jeunes au travers de quatre mesures, à savoir la mobilisation de 1.000 emplois aidés (financés à 95% par l'Etat), l'ouverture à 1000 jeunes de formation professionnalisantes, qualifiantes et rémunérées, une mobilisation au profit du secteur privé par le CAE DOM (contrats aidés pour le secteur marchand) ou à travers le dispositif "Zéro charge". Enfin, la dernière mesure vise à renforcer les capacités d'apprentissages par le Conseil régional, ce dernier a décidé d'ouvrir 500 places supplémentaires.
Des mesures qui visent à dynamiser le secteur de l'emploi chez les moins de 26 ans. "Les mesures prises s'appliqueront dans les jours qui viennent", souligne le préfet Michel Lalande. Et la mise en place du dispositif et du cahier du charge vont être confiés à la DIECCTE. "D'ici le 30 avril, nous avons la volonté de voir 100 jeunes retrouver un emploi ou une formation", souligne le préfet, le tout par le biais de ce dispositif.
Une réalité sombre sur le terrain
Car sur le terrain, la réalité est bien "sombre" comme en témoigne Dominique Séry, le directeur de la mission locale nord. "La plupart de jeunes que nous accueillons n'ont aucune expérience professionnelle et 70% d'entre eux sont peu ou pas qualifiés. Il est très difficile de les inscrire dans un cycle pour retrouver un emploi en un ou deux mois (…). L'idée est d'utiliser le contrat aidé comme une passerelle vers l'insertion et non pas comme un contrat aidé (…). On a fait des choses dans le photovoltaïque, medico-social, et on est pas seulement cantonné dans le domaine du jardinage", explique-t-il sans détour.
De son côté, la Région va mettre 12 millions d'euros sur la table pour favoriser l'apprentissage des jeunes. "A la Région on s'investit énormément, nous ne restons pas inactifs. On entend les jeunes qui disent être prêts à travailler, à mouiller leur chemise (…). On veut leur donner une chance", explique Louis-Bertrand Grondin, conseiller régional. L'investissement de la Région se répartit de la manière suivante, 7 millions d'euros de coût pédagogique et 5 millions de rémunérations.
En tout, chaque année ce sont 500 millions d'euros qui sont injectés, par l'Etat, pour l'emploi en général. Ce qui représente 150 millions d'euros de budget direct pour la Réunion et 350 millions d'euros en exonération de charges dans notre île et à destination de l'emploi.
Tous les engagements pris aujourd'hui seront suivis au sein d'un "groupe opérationnel public-privé" et qui se nommera "Emploi des jeunes 974". Un groupe qui rassemblera tous les acteurs économique et social de la Réunion. "Le suivi des dossiers sera communiqué à la population", promet Michel Lalande.
Le malaise est palpable dans notre île et les jeunes réunionnais ne demandent qu'une seule chose : un emploi. L'Etat a décidé d'accélérer le calendrier prévu suite au Sommet social et a réuni tous les acteurs sociaux et économiques autour de la table.
Après s'être occupé de la vie chère et du carburant, l'Etat par l'intermédiaire de la préfecture a réuni ce vendredi les acteurs qui œuvrent autour de l'emploi à la Réunion. Etat, collectivités locales, Pole Emploi, DIECCTE (La Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi), association régionale des missions locales et partenaires sociaux se sont retrouvés autour de la table dans le cadre du SPER, pour annoncer 3.500 solutions professionnelles à destination des jeunes au travers de quatre mesures, à savoir la mobilisation de 1.000 emplois aidés (financés à 95% par l'Etat), l'ouverture à 1000 jeunes de formation professionnalisantes, qualifiantes et rémunérées, une mobilisation au profit du secteur privé par le CAE DOM (contrats aidés pour le secteur marchand) ou à travers le dispositif "Zéro charge". Enfin, la dernière mesure vise à renforcer les capacités d'apprentissages par le Conseil régional, ce dernier a décidé d'ouvrir 500 places supplémentaires.
Des mesures qui visent à dynamiser le secteur de l'emploi chez les moins de 26 ans. "Les mesures prises s'appliqueront dans les jours qui viennent", souligne le préfet Michel Lalande. Et la mise en place du dispositif et du cahier du charge vont être confiés à la DIECCTE. "D'ici le 30 avril, nous avons la volonté de voir 100 jeunes retrouver un emploi ou une formation", souligne le préfet, le tout par le biais de ce dispositif.
Une réalité sombre sur le terrain
Car sur le terrain, la réalité est bien "sombre" comme en témoigne Dominique Séry, le directeur de la mission locale nord. "La plupart de jeunes que nous accueillons n'ont aucune expérience professionnelle et 70% d'entre eux sont peu ou pas qualifiés. Il est très difficile de les inscrire dans un cycle pour retrouver un emploi en un ou deux mois (…). L'idée est d'utiliser le contrat aidé comme une passerelle vers l'insertion et non pas comme un contrat aidé (…). On a fait des choses dans le photovoltaïque, medico-social, et on est pas seulement cantonné dans le domaine du jardinage", explique-t-il sans détour.
De son côté, la Région va mettre 12 millions d'euros sur la table pour favoriser l'apprentissage des jeunes. "A la Région on s'investit énormément, nous ne restons pas inactifs. On entend les jeunes qui disent être prêts à travailler, à mouiller leur chemise (…). On veut leur donner une chance", explique Louis-Bertrand Grondin, conseiller régional. L'investissement de la Région se répartit de la manière suivante, 7 millions d'euros de coût pédagogique et 5 millions de rémunérations.
En tout, chaque année ce sont 500 millions d'euros qui sont injectés, par l'Etat, pour l'emploi en général. Ce qui représente 150 millions d'euros de budget direct pour la Réunion et 350 millions d'euros en exonération de charges dans notre île et à destination de l'emploi.
Tous les engagements pris aujourd'hui seront suivis au sein d'un "groupe opérationnel public-privé" et qui se nommera "Emploi des jeunes 974". Un groupe qui rassemblera tous les acteurs économique et social de la Réunion. "Le suivi des dossiers sera communiqué à la population", promet Michel Lalande.