L’Amérique ne mérite pas ça : Trump a gagné. Je croyais que Halloween, c’était la semaine dernière. Bon !
Certains vont encore dire que rien de bon de peut venir des States. Faux ! Il y a trop d’Amérique en nous pour accepter pareille stupidité. L’Amérique, ce sont les westerns de notre enfance ; c’est une musique fabuleuse, Ray Charles, le blues, le jazz, Elvis et Michaël ; Hemingway et Woody Allen ; Abraham Lincoln et Martin Luther King ; la protest song et la country ; le jean et Rio Bravo…
En revanche, elle nous a aussi donné le Ku Klux Klan et la Guerre du Vietnam ; coca cola et le big mac. Après le hamburger, le fucky Trump maintenant. Auprès duquel Marine n’est qu’une pucelle Jeanne velléitaire.
Mais… était-ce si imprévisible ? Si Obama a su mettre en place une sécurité sociale (ils en avaient sacrément besoin et ce ne fut pas sans mal) et presque réduire le chômage à zéro, il y a toute une frange de la population qui vit de plus en plus mal. Ceux-là, personne n’avait su les atteindre. Il est juste dommage que ce soit Trump qui ait su trouver le discours approprié.
Car cet homme va faire ce qu’il a promis : expulser les immigrés, bâtir un nouveau mur de la honte, installer des barrières douanières infranchissables, voire appuyer sur le bouton nucléaire. Un ultralibéralisme encore plus féroce (« Tout sera permis » a-t-il dit) va déferler sur les USA et sur le reste du monde par contrecoup immédiat.
Je voudrais toutefois tempérer ce pessimisme évident par une phrase d’un autre président américain, un très grand, lui :
« On peut tromper tout le monde une partie du temps,
« On peut tromper une partie du monde tout le temps,
« Mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps ! » (Abraham Lincoln)
Jules Bénard