Philippe Croizon, l'athlète amputé des bras et des jambes qui a traversé la Manche à la nage en 2010 et parcouru 96 kilomètres du Grand Raid en 65 heures seulement hier, a fait de la plongée cet après-midi à Saint-Gilles pour sa dernière journée à La Réunion.
C'est avec le sourire et un enthousiasme contagieux qu'il nous a accordé quelques minutes après sa séance de plongée. "L'eau c'est mon élément, c'est l'endroit ou je retrouve mon corps, c'est une sensation inouïe, affirme-t-il, les yeux qui pétillent, on est descendu à 17 mètres, j'ai vu des murènes, crevettes, crabes porcelaine et une tortue!"
Tout cela il le fait pour "profiter de la vie" mais surtout pour faire passer un message: "Il y a un moment pour pleurer. Mais ensuite il faut regarder ce que tu peux faire, explique-t-il, et surtout ne pas avoir peur de demander de l'aide. Car "je" n'ai pas traversé la Manche, "on" a traversé la Manche".
C'est avec le sourire et un enthousiasme contagieux qu'il nous a accordé quelques minutes après sa séance de plongée. "L'eau c'est mon élément, c'est l'endroit ou je retrouve mon corps, c'est une sensation inouïe, affirme-t-il, les yeux qui pétillent, on est descendu à 17 mètres, j'ai vu des murènes, crevettes, crabes porcelaine et une tortue!"
Tout cela il le fait pour "profiter de la vie" mais surtout pour faire passer un message: "Il y a un moment pour pleurer. Mais ensuite il faut regarder ce que tu peux faire, explique-t-il, et surtout ne pas avoir peur de demander de l'aide. Car "je" n'ai pas traversé la Manche, "on" a traversé la Manche".
Entouré d'équipes de personnes chaleureuses, Philippe Croizon dit garder une impression exceptionnelle de La Réunion. Il quitte l'île demain et prendra le temps de "dormir un peu" avant de reprendre ses activités de conférencier. "J'essaye d'aider les personnes handicapées mais aussi les personnes valides, comme les entrepreneurs ou salariés d'entreprises qui ne savent pas comment appréhender les employés qui ont un handicap. Ils sont capables et n'attendent que la confiance qu'ils méritent".
Faire le plus possible avec ce qui lui reste, c'est ce que Philippe Croizon continue à y parvenir. "Mon handicap m'emmerde, croyez moi, mais il est là. Autant qu'il me soit utile".
Faire le plus possible avec ce qui lui reste, c'est ce que Philippe Croizon continue à y parvenir. "Mon handicap m'emmerde, croyez moi, mais il est là. Autant qu'il me soit utile".