
Alors que la Guadeloupe est agitée depuis une semaine par une grève générale ponctuée de barrages sur la plupart des axes routiers et de véritables scènes d'émeutes au cours desquelles certains gendarmes se sont fait tirer dessus à balles réelles, un appel à la grève générale a été lancé en Martinique, à partir de ce matin.
Signé par 17 syndicats, le préavis de grève, déposé le 15 novembre, détaille dix points de revendications, parmi lesquels la fin de l’obligation vaccinale et des suspensions pour les soignants, mais aussi la hausse des salaires et des minima sociaux, ou encore le prix des carburants et du gaz.
Parmi les points figurant sur cette liste, on trouve également la prise en charge totale des tests de chlordéconémie, maladie liée au chlordécone, ce pesticide largement utilisé dans les champs de banane entre 1972 et 1993, et suspecté d’être responsable de nombreuses maladies comme le cancer de la prostate.
Pour accentuer encore la psychose, les salariés de la SARA (Société anonyme de la raffinerie des Antilles), l'équivalent de la SRPP aux Antilles, ont également annoncé leur intention de faire grève, faisant craindre une pénurie de carburant et une paralysie totale de l'ile. D'où la ruée ce week-end dès vendredi dans les hypermarchés et les stations-service.
Signé par 17 syndicats, le préavis de grève, déposé le 15 novembre, détaille dix points de revendications, parmi lesquels la fin de l’obligation vaccinale et des suspensions pour les soignants, mais aussi la hausse des salaires et des minima sociaux, ou encore le prix des carburants et du gaz.
Parmi les points figurant sur cette liste, on trouve également la prise en charge totale des tests de chlordéconémie, maladie liée au chlordécone, ce pesticide largement utilisé dans les champs de banane entre 1972 et 1993, et suspecté d’être responsable de nombreuses maladies comme le cancer de la prostate.
Pour accentuer encore la psychose, les salariés de la SARA (Société anonyme de la raffinerie des Antilles), l'équivalent de la SRPP aux Antilles, ont également annoncé leur intention de faire grève, faisant craindre une pénurie de carburant et une paralysie totale de l'ile. D'où la ruée ce week-end dès vendredi dans les hypermarchés et les stations-service.