
Une séance de travail "pédagogique", le mot est dans toutes les bouches après un peu plus de deux heures de travail sur la fixation des prix des hydrocarbures à la Réunion qui s'est déroulé à la CCIR (Chambre de commerce et d'industrie) de Saint-Denis. Après un premier atelier consacré au prix CAF (Coût Assurance Fret), les acteurs se sont penchés cette fois sur le circuit de distribution, notamment sur la possibilité de se procurer du carburant ailleurs qu'à Singapour. Autre thématique abordée, les normes européennes qui touchent les carburants.
Le plus gros problème de fourniture en carburant à la Réunion réside dans les normes européennes. Le sans-plomb ou bien le gasoil ne doivent pas dépasser 10 ppm (parties par millions) de souffre. "C'est la seule obligation européenne", souligne Jocelyn Cavillot, délégué régional de Solidaire. Compliqué pour les acteurs de trouver un pays capable de fournir un carburant moins cher tout en respectant les normes européennes.
"Comme fournisseur alternatif, nous avons peut-être trouvé l'Inde", explique-t-il. Le pays serait capable, selon l'intéressé, de fournir un carburant de qualité égale à celui trouvé à Singapour... Respect écologique et prix abordable sont les deux conditions pour devenir infidèle à Singapour. "Le prix, c'est la grande question que l'on se pose sans pouvoir y répondre pour le moment", ajoute-t-il.
Le carburant en métropole est automatiquement plus cher qu'à la Réunion
Autre souci dans le choix du carburant, les indications des constructeurs automobiles à prendre en compte. En plus des normes européennes, l'indice "octane", par exemple, est important. "Les normes constructeurs sont importantes à prendre en compte dans le choix des carburants, si l'on veut tout simplement que nos véhicules fonctionnent", explique Jocelyn Cavillot.
Autre question abordée par les membres de l'atelier, la différence de prix entre le carburant en métropole et celui à la Réunion. "Une réponse importante a été apportée cet après-midi. Le carburant vendu à la Réunion n'est pas le même que celui de la métropole", souligne-t-il. En métropole, le carburant se doit d'incorporer entre 7 et 8 % de biocarburant et les DOM, comme la Réunion, possèdent une dérogation sur l'incorporation de carburant bio. "Si un carburant n'incorpore pas de biocarburant en métropole, une taxe est alors ajoutée. Là aussi, une dérogation est appliquée à la Réunion, mais le texte stipule qu'au 1er janvier 2013, il n'y a plus de dérogation", prévient Jocelyn Cavillot.
Ce pourcentage, et l'application dans certains cas de cette taxe, font que le carburant en métropole est automatiquement plus cher qu'à la Réunion. Reste à savoir si la fameuse taxe, dont la Réunion est pour le moment exonérée, sera appliquée après le 1er janvier 2013 au risque de voir la facture carburant un peu plus "alourdie" à la pompe.
Le rendez-vous du 26 avril prochain promet d'être plus intéressant, notamment en raison de la présence d'Anne Bolliet, inspectrice générale des Finances, co-auteure du fameux rapport sur la fixation des prix des carburants dans les Départements d’Outre-Mer en 2009.
Les participants devraient se pencher sur les marges des grossistes, de quoi sérieusement "animer" les débats d'ateliers qui restent pour le moment plutôt "lisses"...
Le plus gros problème de fourniture en carburant à la Réunion réside dans les normes européennes. Le sans-plomb ou bien le gasoil ne doivent pas dépasser 10 ppm (parties par millions) de souffre. "C'est la seule obligation européenne", souligne Jocelyn Cavillot, délégué régional de Solidaire. Compliqué pour les acteurs de trouver un pays capable de fournir un carburant moins cher tout en respectant les normes européennes.
"Comme fournisseur alternatif, nous avons peut-être trouvé l'Inde", explique-t-il. Le pays serait capable, selon l'intéressé, de fournir un carburant de qualité égale à celui trouvé à Singapour... Respect écologique et prix abordable sont les deux conditions pour devenir infidèle à Singapour. "Le prix, c'est la grande question que l'on se pose sans pouvoir y répondre pour le moment", ajoute-t-il.
Le carburant en métropole est automatiquement plus cher qu'à la Réunion
Autre souci dans le choix du carburant, les indications des constructeurs automobiles à prendre en compte. En plus des normes européennes, l'indice "octane", par exemple, est important. "Les normes constructeurs sont importantes à prendre en compte dans le choix des carburants, si l'on veut tout simplement que nos véhicules fonctionnent", explique Jocelyn Cavillot.
Autre question abordée par les membres de l'atelier, la différence de prix entre le carburant en métropole et celui à la Réunion. "Une réponse importante a été apportée cet après-midi. Le carburant vendu à la Réunion n'est pas le même que celui de la métropole", souligne-t-il. En métropole, le carburant se doit d'incorporer entre 7 et 8 % de biocarburant et les DOM, comme la Réunion, possèdent une dérogation sur l'incorporation de carburant bio. "Si un carburant n'incorpore pas de biocarburant en métropole, une taxe est alors ajoutée. Là aussi, une dérogation est appliquée à la Réunion, mais le texte stipule qu'au 1er janvier 2013, il n'y a plus de dérogation", prévient Jocelyn Cavillot.
Ce pourcentage, et l'application dans certains cas de cette taxe, font que le carburant en métropole est automatiquement plus cher qu'à la Réunion. Reste à savoir si la fameuse taxe, dont la Réunion est pour le moment exonérée, sera appliquée après le 1er janvier 2013 au risque de voir la facture carburant un peu plus "alourdie" à la pompe.
Le rendez-vous du 26 avril prochain promet d'être plus intéressant, notamment en raison de la présence d'Anne Bolliet, inspectrice générale des Finances, co-auteure du fameux rapport sur la fixation des prix des carburants dans les Départements d’Outre-Mer en 2009.
Les participants devraient se pencher sur les marges des grossistes, de quoi sérieusement "animer" les débats d'ateliers qui restent pour le moment plutôt "lisses"...