Les trois médecins ont, par une série de négligences, conduit au décès de Carine Acquaviva. Au mois d’octobre 2006, cette jeune femme était admise à l’hôpital d’Ajaccio pour un accouchement. La jeune femme de 30 ans, décèdera 32 heures plus tard, après de nombreuses complications.
Après cette première erreur, c’est à la Réunion que le docteur Bao Le Thaï s’était fait remarquer. Cette fois-ci en 2011. Alors qu’il exerçait au centre hospitalier Félix Guyon de Saint-Denis, il se trompe d’organe en retirant le rein droit, sain, au lieu du rein gauche d’un malade. Un fait largement médiatisé l’année dernière.
L’erreur médicale est intervenue au cours d’une néphrectomie, ablation d’un rein, effectuée le 14 février 2011. Le chirurgien en charge du patient aurait fait « une mauvaise lecture de l’imagerie dès la première consultation » sur un patient septuagénaire.
Le chirurgien exerçait depuis trois ans à Saint-Denis et traînait déjà derrière lui « plusieurs casseroles et procès ». Il a été impliqué dans l’affaire des greffes rénales, en juillet et septembre 2010 où notamment un patient de 43 ans était décédé des suites d’une transplantation mal exécutée.
En Corse, le mari de la victime a parlé de « décision de justice incompréhensible », devant la faible peine du docteur. Ce dernier pourra en effet continuer à exercer. Le mari de la victime compte malgré tout porter l’affaire devant le conseil national de l’ordre des médecins pour y demander la radiation du médecin.