Le (mauvais) feuilleton continue.
Après les mésaventures de Jean Sarkozy que son père avait voulu placer à la tête de l’EPAD alors qu’il n’avait en tout et pour tout que son Bac comme diplôme et qu’il n’avait jamais travaillé de sa vie, voilà que le site [rue89.com]urlblank:http://www.rue89.com/2009/11/07/apres-jean-un-coup-de-pouce-de-lelysee-pour-pierre-sarkozy-125100 reprend une information parue sur un site spécialisé bénéficiant d’une bonne réputation dans le milieu, [electronlibre.info]urlblank:http://electronlibre.info/+Nepotisme-et-Sarkozysme-acte-II,02317+ selon laquelle, après que la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) lui ait refusé une aide, Pierre Sarkozy, l’autre fils de Nicolas, producteur de rap, est allé se plaindre à l’Elysée. Après intervention d’un conseiller de son père, la direction de la SCPP aurait promis de tout arranger…
Joint par Rue89, le directeur général de la SCPP Marc Guez a reconnu qu’un conseiller de l’Elysée est intervenu auprès de lui, après le refus de la commission prononcé en septembre : « Je lui ai répondu qu’on n’avait pas attribué d’aide à la société dont Pierre Sarkozy est actionnaire pour des raisons de manque de budget, et que nous avons préféré privilégier les membres de notre association. Il est très rare que nous versions des aides à des non-membres, même si c’est déjà arrivé. Mais ce conseiller ne m’a pas demandé de faire en sorte que cette aide lui soit versée. De toute façon, je n’aurais rien pu faire, puisque la commission qui attribue les aides est indépendante« .
Rue89 ne s’en est pas tenu à ces explications et révèle que Marc Guez aurait pourtant répondu par e-mail, il y a moins de dix jours, qu’il faisait « une affaire personnelle » du dossier de Pierre Sarkozy. Ce dernier, qui a notamment produit un album de Doc Gyneco, cherche des financements pour un projet évalué à environ 80 000 euros. Sa demande d’aide porterait sur un montant inférieur à 10 000 euros.
De toutes façons, ce n’est pas le montant qui est choquant, mais le procédé. Dans quel pays sommes-nous pour qu’un conseiller de l’Elysée, payé avec des fonds publics et ayant très certainement d’autres dossiers bien plus importants à traiter, prenne la peine de perdre son temps à téléphoner à un organisme pour faire avoir quelques milliers d’euros de subvention au fils du Président???
D’autant qu’ ElectronLibre apporte cette dernière précision : « Dernièrement, la direction générale de la SCPP, contactée par le Château, s’empressa d’apporter toutes les garanties, que lors de la prochaine commission, l’affaire serait réglée dans le sens qu’il convient« .