Mathias T., 27 ans, est sans nul doute le grand gagnant de l'audience de comparution immédiate. Il s'est fait interpeller le jour de Noël après avoir perdu le contrôle de sa voiture et avoir fini dans le mur d'une maison à 2h50 du matin. Jusque-là, ce n'est pas trop grave, c'est ensuite que ça se gâte. Lors de son interpellation, il s'avère qu'il est à 2,14 g/l d'alcool dans le sang. Il annonce immédiatement la couleur aux policiers : "Je n'ai plus de permis". Au final, ce n'est pas aussi simple. Il est en récidive, de récidive de conduite sous alcool et sans permis. Il est même sous le coup d'une interdiction de conduite d'un véhicule sans éthylotest anti-démarrage. Et ce n'est pas tout...
En effet, il sortait de l'appartement de sa compagne avec qui il a eu une dispute. Très alcoolisé, il lui assène une énorme gifle qui la projette au sol. Elle indiquera aux enquêteurs qu'il l'a ensuite battue au sol et menacé de mort. La victime aura une ITT de 3 jours.
À la barre, il reconnait la gifle mais pas les violences à terre et réfute les menaces. Il reconnait avoir bu pas moins de sept whiskys avant les faits. D'ailleurs, il a une fine analyse de la situation qu'il expose au président : "Si je suis là, c'est à cause du Whisky, d'habitude je bois de la bière". De plus, il sort de 8 mois de détention provisoire le 1 septembre dernier, dans le cadre d'une affaire de cambriolage en réunion.
"Son comportement est très dangereux"
"Il commet toute une série de faits alors qu'il est à 2 g/l d'alcool dans le sang", fustige la procureure. "Il minimise les faits de violences alors que la victime est effrayée et s'enferme pour lui échapper. Elle se sent en danger. Son comportement est très dangereux alors qu'il a bu 7 whiskys. C'est sa troisième comparution cette année !", ajoute le parquet qui requiert 18 mois de prison et 200€ de contravention pour la perte de contrôle du véhicule.
"Ce n'est pas facile de lui trouver des excuses alors qu'il sort de détention et est en double récidive pour des infractions routières. Mais à mon sens, la récidive pour les violences conjugales est bien plus dérangeante humainement", répond la défense.
"Ce n'est pas simple, mais il convient de ne pas exagérer les coups. Le constat médical ne correspond pas à la version des faits décrite par la victime même si, bien sûr, cela ne les excuse pas. Il faut revenir à la réalité de ce qu'il s'est passé", plaide la défense.
Le prévenu est finalement relaxé pour les menaces envers la victime. Reconnu coupable pour les autres faits, il est condamné à la peine de 12 mois de prison et 200€ de contravention. Il est maintenu en détention.
En effet, il sortait de l'appartement de sa compagne avec qui il a eu une dispute. Très alcoolisé, il lui assène une énorme gifle qui la projette au sol. Elle indiquera aux enquêteurs qu'il l'a ensuite battue au sol et menacé de mort. La victime aura une ITT de 3 jours.
À la barre, il reconnait la gifle mais pas les violences à terre et réfute les menaces. Il reconnait avoir bu pas moins de sept whiskys avant les faits. D'ailleurs, il a une fine analyse de la situation qu'il expose au président : "Si je suis là, c'est à cause du Whisky, d'habitude je bois de la bière". De plus, il sort de 8 mois de détention provisoire le 1 septembre dernier, dans le cadre d'une affaire de cambriolage en réunion.
"Son comportement est très dangereux"
"Il commet toute une série de faits alors qu'il est à 2 g/l d'alcool dans le sang", fustige la procureure. "Il minimise les faits de violences alors que la victime est effrayée et s'enferme pour lui échapper. Elle se sent en danger. Son comportement est très dangereux alors qu'il a bu 7 whiskys. C'est sa troisième comparution cette année !", ajoute le parquet qui requiert 18 mois de prison et 200€ de contravention pour la perte de contrôle du véhicule.
"Ce n'est pas facile de lui trouver des excuses alors qu'il sort de détention et est en double récidive pour des infractions routières. Mais à mon sens, la récidive pour les violences conjugales est bien plus dérangeante humainement", répond la défense.
"Ce n'est pas simple, mais il convient de ne pas exagérer les coups. Le constat médical ne correspond pas à la version des faits décrite par la victime même si, bien sûr, cela ne les excuse pas. Il faut revenir à la réalité de ce qu'il s'est passé", plaide la défense.
Le prévenu est finalement relaxé pour les menaces envers la victime. Reconnu coupable pour les autres faits, il est condamné à la peine de 12 mois de prison et 200€ de contravention. Il est maintenu en détention.