Brigitte Blancard, professeur des écoles de CM1, et Nadine Famar, enseignante de CM2, travaillent sur les énergies renouvelables et le développement durable.
Elles ont souhaité que leurs élèves touchent du doigt une réalité située à moins dix kilomètres de leur classe et de leur maison. “Oh ! Ça pue, ça sent mauvais !”. Et pourtant, ils n’étaient qu’à l’entrée du Centre d’enfouissement des déchets.
Bien accueillis par deux employés de la STAR, la visite du centre a débuté à côté du brûleur de biogaz, jusqu’à 1.000 m3 à l’heure. “C’est pour éviter que le méthane ne se propage dans l’atmosphère”, a dit Xavier Bras, chef d’équipe à la STAR.
Puis, les élèves ont assisté à l’arrivée des camions remplis de déchets. Même refrain. “Oh, ça pue, ça sent mauvais”. Personne n’est d’ailleurs sorti du bus. C’est à travers la vitre qu’ils ont vu les “Caterpillar, bulldozers et camions, enfouir les déchets”.
Ils ont également vu le “mache-fer” répandu sur les déchets enfouis, pour diminuer l’odeur. Il y a aussi la “cheminée” qui permet au biogaz de sortir, et la méthode mise en place pour recueillir le lixiviat (l’eau résiduelle des déchets enfouis)…
“L’objectif de cette visite était de sensibiliser les élèves au tri sélectif, au traitement des déchets, à l’énergie renouvelable et au développement durable. La sensibilisation passe aussi par l’apprentissage des gestes éco-citoyens”, ont expliqué Brigitte Blancard et Nadine Famar, les deux professeurs des écoles.
Une certitude: l’odeur des déchets ne les a pas -non plus- laissés insensibles…