Nous sommes confrontés à des faits incontestables : en 40 ans 60 % des animaux sauvages ont disparu de la surface de la planète selon ONU, en 30 ans près de 80 % des insectes auraient disparus en Europe selon un rapport de la revue PLOS ONE, en 2050 il y aura plus de plastiques que de poissons dans les océans alerte ainsi l’ONU…. etc. Enfin, la crise sanitaire nous rappelle les limites d’une économie mondialisée. Il y a un an de cela, l’humanité parlait du « jour d’après » mais aujourd’hui ce « jour d’après » est bien plus désastreux que le jour d’avant.
Les voyants de la planète virent au rouge et malgré tout les activités humaines s’accélèrent contre la Nature sous l’impulsions des gouvernements et des lobbys financiers. Un seul mot résonne « RELANCE » … à tout prix !
N’a-t-on pas tiré des leçons des avertissements lancés par la nature ?
Sommes-nous à ce point aveuglés par notre confort que nous acceptons de dépouiller les générations futures de leurs droits fondamentaux ?
Déjà en 2019 la question de l’écologie, du réchauffement climatique était au cœur des inquiétudes de notre jeunesse, appelée « génération climat ». Le jeune Charly lançait alors au Président MACRON la question suivante : « Puisque c’est l’argent qui nous a mené à négliger l’écologie, vous pensez qu’on pourra acheter une nouvelle planète avec de l’argent ? »
Le Président s’était engagé à porter une loi ambitieuse sur climat et à retenir « sans filtres » les propositions de la convention citoyenne pour le climat. Hélas, il n’a pas tenu sa parole en détricotant les 149 propositions citoyennes les réduisant en peau de chagrin dans le projet de loi « climat et résilience ».
Pourtant plus que jamais nous devrions mettre les bouchés doubles dans la lutte contre le dérèglement climatique, plus que jamais nous devrions engager un virage à 180° de nos sociétés consuméristes …
A La Réunion, comme ailleurs, des actions et projets participent directement ou indirectement au réchauffement climatique : bétonisation, abattages des grands arbres, constructions d’incinérateurs, développement des industries de la surconsommation et de la malbouffe etc…
L’écologie n’est plus un choix mais notre devoir citoyen. L’écologie est maintenant une lutte, une lutte contre le réchauffement climatique, une lutte pour protéger la biodiversité et une lutte pour l’exercice universel des droits humains et le respect de la dignité.
Le 28 MARS 2021 à 09H00, place de la mairie de Saint-Pierre, collectifs, associations, citoyens et politiques, ensemble nous Marcherons pour le climat !