La population est appelée à un grand rassemblement samedi à partir de 16h au Conseil général afin de soutenir les ex-salariés de l'Arast qui sont sans le sous depuis fin novembre 2009. "Nous sommes maintenant sûrs que la liquidation de l'Arast a été orchestrée" s'indigne Valérie Bénard, porte-parole des ex-salariés de l'Arast, faisant référence à un courrier du Conseil général envoyé à la Préfecture le 13 octobre dernier, qui fait part de la création du GIP comme étant la continuité des activités de l'ex-Arast, et cela avant même que la structure ne soit liquidée. "On n'était pas mort qu'elle organisait la liquidation de l'Arast et envisageait sa continuité" ajoute la syndicaliste.
Valérie Bénard met en garde face à la "désinformation" autour de l'affaire de l'Arast. "Aujourd'hui personne n' a touché aucune indemnité, pas plus que les 1.000 euros d'aide d'urgence que Nassimah Dindar avait promis de verser aux ex-salariés de l'Arast".
Cela fait maintenant 11 jours que certains ex-salariés de l'Arast occupent l'hémicycle du Département. Pour l'intersyndicale, revendiquer les indemnités à l'AGS reviendrait à reconnaître le licenciement, or les salariés de l'ancienne structure veulent être intégrés dans le GIP et percevoir leurs indemnités.
Les tribunaux trancheront sur la question de la continuité ou non des activités de l'ex-Arast au travers du GIP. Près de 600 salariés ont constitué leurs dossiers en vue de saisir les Prud'hommes et l'ensemble des documents sera déposé demain au greffe de ce tribunal.
Par ailleurs, l'intersyndicale se félicite de la prise de position du Préfet en faveur d'un guichet unique pour traiter les cas des ex-salariés de l'Arast, afin de "ne pas traîner les salariés d'un guichet à un autre" indique Jean-Claude Bénard de Solidaires. Pour le syndicaliste, il y a une volonté de laisser "pourrir la situation (...). C'est honteux de jouer avec la misère humaine" s'insurge le militant, face à la récente embauche de sept salariés au GIP par le Conseil général.
Une pétition réalisée par l'intersyndicale a déjà recueilli 1.000 signatures pour aider à la sortie de la zone de non-droit dans laquelle se trouvent les ex-salariés de l'Arast aujourd'hui.
Une rencontre se tient en ce moment à la préfecture avec une délégation de six personnes de l'intersyndicale afin d'obtenir des éclaircissements sur la position de l'AGS. Il s'agit de savoir à quel titre l'Association pour la Gestion du régime de garantie des créances des Salariés versera bientôt un mois de préavis aux ex-salariés de l'Arast.
Valérie Bénard met en garde face à la "désinformation" autour de l'affaire de l'Arast. "Aujourd'hui personne n' a touché aucune indemnité, pas plus que les 1.000 euros d'aide d'urgence que Nassimah Dindar avait promis de verser aux ex-salariés de l'Arast".
Cela fait maintenant 11 jours que certains ex-salariés de l'Arast occupent l'hémicycle du Département. Pour l'intersyndicale, revendiquer les indemnités à l'AGS reviendrait à reconnaître le licenciement, or les salariés de l'ancienne structure veulent être intégrés dans le GIP et percevoir leurs indemnités.
Les tribunaux trancheront sur la question de la continuité ou non des activités de l'ex-Arast au travers du GIP. Près de 600 salariés ont constitué leurs dossiers en vue de saisir les Prud'hommes et l'ensemble des documents sera déposé demain au greffe de ce tribunal.
Par ailleurs, l'intersyndicale se félicite de la prise de position du Préfet en faveur d'un guichet unique pour traiter les cas des ex-salariés de l'Arast, afin de "ne pas traîner les salariés d'un guichet à un autre" indique Jean-Claude Bénard de Solidaires. Pour le syndicaliste, il y a une volonté de laisser "pourrir la situation (...). C'est honteux de jouer avec la misère humaine" s'insurge le militant, face à la récente embauche de sept salariés au GIP par le Conseil général.
Une pétition réalisée par l'intersyndicale a déjà recueilli 1.000 signatures pour aider à la sortie de la zone de non-droit dans laquelle se trouvent les ex-salariés de l'Arast aujourd'hui.
Une rencontre se tient en ce moment à la préfecture avec une délégation de six personnes de l'intersyndicale afin d'obtenir des éclaircissements sur la position de l'AGS. Il s'agit de savoir à quel titre l'Association pour la Gestion du régime de garantie des créances des Salariés versera bientôt un mois de préavis aux ex-salariés de l'Arast.