Le ministre veut imposer une réforme dans la voie professionnelle qui va encore dégrader les conditions de travail des personnels et les conditions d’études des élèves.
Les premiers textes réglementaires qui concernent les grilles horaires élève ont été rejetés par le CSE (Conseil Supérieur de l’Éducation). Ces textes impliquent une diminution du temps d’école pour les jeunes qui perdront 7 semaines de classe sur le cursus 3 ans de bac pro et 4 semaines en CAP. La baisse des temps disciplinaires dans les matières générales va augmenter les difficultés scolaires des jeunes dans leurs poursuites d’études – difficultés déjà prégnantes à la Réunion. Par ailleurs, ces réductions engendreront au moins 3500 suppressions de postes de PLP (Professeur de lycée professionnel) d’ici 2022.
Pour mémoire, le même Blanquer à la DEGSCO, avait mis en place le Bac Pro 3 ans et la suppression du BEP qui ont engendré la suppression dès 2009 de 5000 postes dans la voie professionnelle !
Le ministre prévoit aussi d’organiser des secondes en "familles de métiers" dès la rentrée 2019 - sorte de seconde indifférenciée. La spécialisation à un métier sera repoussée en classe de première. Les savoirs professionnels seront donc amputés d’un an, c’est une dé-professionnalisation des formations qui est en marche.
Dans un contexte de chômage massif des jeunes à la Réunion, réduire ainsi les enseignements professionnels entravera l’insertion des jeunes dans le mode du travail. Ces choix du ministre sont irresponsables ! Le SNUEP-FSU exige du ministre qu’il respecte les votes du CSE. La voie professionnelle nécessite de l’ambition pour les jeunes et une valorisation du travail des personnels qui s’investissent au quotidien pour les faire réussir.
Alors qu’il s’apprête à supprimer 2600 postes dans l’ensemble du second degré, le ministre vient d’annoncer la présence d’agents de sécurité dans les établissements pour palier aux phénomènes de violences. Les agressions physiques, les menaces envers les collègues nécessitent des réponses fermes et un soutien sans faille de l’administration vis à vis des personnels.
Cependant, la responsabilité politique du ministère comme celle du rectorat de la Réunion est de prévenir ces violences pour qu’elles n’adviennent plus. C’est pourquoi, le SNUEP-FSU Réunion exige un renforcement des équipes pluridisciplinaires (PLP, infirmières, assistantes sociales, CPE, surveillants, PSY-EN...) dans tous les établissements et la création de postes pour améliorer les taux d’encadrement et la prise en charge et l’accompagnement des élèves. Les suppressions de postes envisagées par le ministre sont d’autant plus inacceptables dans le contexte actuel et celui de la Réunion en particulier ! C’est un choix de société que nous dénonçons.
Le SNUEP-FSU appelle les personnels à se mettre massivement en grève le 12 novembre et à rendre visible leur opposition à la réforme de la voie professionnelle lors du rassemblement devant le Rectorat à 9h00.
Les premiers textes réglementaires qui concernent les grilles horaires élève ont été rejetés par le CSE (Conseil Supérieur de l’Éducation). Ces textes impliquent une diminution du temps d’école pour les jeunes qui perdront 7 semaines de classe sur le cursus 3 ans de bac pro et 4 semaines en CAP. La baisse des temps disciplinaires dans les matières générales va augmenter les difficultés scolaires des jeunes dans leurs poursuites d’études – difficultés déjà prégnantes à la Réunion. Par ailleurs, ces réductions engendreront au moins 3500 suppressions de postes de PLP (Professeur de lycée professionnel) d’ici 2022.
Pour mémoire, le même Blanquer à la DEGSCO, avait mis en place le Bac Pro 3 ans et la suppression du BEP qui ont engendré la suppression dès 2009 de 5000 postes dans la voie professionnelle !
Le ministre prévoit aussi d’organiser des secondes en "familles de métiers" dès la rentrée 2019 - sorte de seconde indifférenciée. La spécialisation à un métier sera repoussée en classe de première. Les savoirs professionnels seront donc amputés d’un an, c’est une dé-professionnalisation des formations qui est en marche.
Dans un contexte de chômage massif des jeunes à la Réunion, réduire ainsi les enseignements professionnels entravera l’insertion des jeunes dans le mode du travail. Ces choix du ministre sont irresponsables ! Le SNUEP-FSU exige du ministre qu’il respecte les votes du CSE. La voie professionnelle nécessite de l’ambition pour les jeunes et une valorisation du travail des personnels qui s’investissent au quotidien pour les faire réussir.
Alors qu’il s’apprête à supprimer 2600 postes dans l’ensemble du second degré, le ministre vient d’annoncer la présence d’agents de sécurité dans les établissements pour palier aux phénomènes de violences. Les agressions physiques, les menaces envers les collègues nécessitent des réponses fermes et un soutien sans faille de l’administration vis à vis des personnels.
Cependant, la responsabilité politique du ministère comme celle du rectorat de la Réunion est de prévenir ces violences pour qu’elles n’adviennent plus. C’est pourquoi, le SNUEP-FSU Réunion exige un renforcement des équipes pluridisciplinaires (PLP, infirmières, assistantes sociales, CPE, surveillants, PSY-EN...) dans tous les établissements et la création de postes pour améliorer les taux d’encadrement et la prise en charge et l’accompagnement des élèves. Les suppressions de postes envisagées par le ministre sont d’autant plus inacceptables dans le contexte actuel et celui de la Réunion en particulier ! C’est un choix de société que nous dénonçons.
Le SNUEP-FSU appelle les personnels à se mettre massivement en grève le 12 novembre et à rendre visible leur opposition à la réforme de la voie professionnelle lors du rassemblement devant le Rectorat à 9h00.