La CGTR Educ’Action appelle l’ensemble des personnels de l’Education nationale à participer à un mouvement de grève. Les revendications sont nombreuses. D’abord, la CGTR Éduc’action s’est exprimée contre le projet de loi de « refondation de l’école ». L’aménagement de plusieurs réformes (bac pro sur 3 ans, lycées, socle commun), « à la marge, ne peut nous satisfaire« , indique le syndicat.
L’intersyndicale est également contre le projet de décret sur les rythmes scolaires. Rappelons que le nouveau recteur de la Réunion annonçait, lundi à l’occasion de la rentrée scolaire, un retour à la semaine de quatre jours et demi. Les élèves iront donc à l’école le mercredi matin à compter de la rentrée 2013. Mais pour la CGTR Éduc’action, sans allègement des programmes, pas de réelles modifications des rythmes des enfants !
« Quant à l’heure ou à la demi-heure prise en charge par les mairies, on peut légitimement s’interroger sur la qualité des activités et de l’encadrement, lorsque l’on sait que pour faciliter la mise en place, le premier ministre annonce un assouplissement du taux d’encadrement en centre de loisirs« , précise-t-on.
La CGTR Educ’Action dénonce enfin la « précarité qui grandit dans l’Education nationale« , et exige « des moyens à la hauteur des besoins« .
Dans ce contexte, la CGTR-Éduc’action continue à exiger:
Le rétablissement de tous les moyens perdus depuis 2002
Des postes d’assistants sociaux et infirmiers et un véritable cadre A pour ces professions
L’abandon du dispositif ECLAIR, de la notion de socle commun, du Livret Personnel de Compétences (LPC)
La remise à plat de la réforme du bac pro 3 ans et de celle du lycée général et technologique
Le recrutement par concours au niveau licence, avec une formation de deux ans payée et débouchant sur un master
La titularisation sans condition de concours et de nationalité de tous les personnels précaires avec une vraie formation
Une augmentation immédiate des salaires de 70 points d’indice (soit plus de 300 euros pour toutes et tous)
L’abandon de l’évaluation professionnelle pour les ATSS
La suppression de la Prime de Fonctionnement et de Résultat (PFR) pour les administratifs
Une vraie réduction du temps de travail
L’abandon du jour de carence
L’abrogation du SMA (Service minimum d’accueil)
La retraite à 60 ans à taux plein avec 37,5 annuités maximum
Des CHSCT au plus près des personnels.