
L’intersyndicale observe que, malgré l’annulation des rassemblements dans notre académie en raison du récent cyclone, la mobilisation des personnels a été particulièrement significative le 31 janvier 2013. Cela montre à quel point la colère est grande et le malaise profond dans l’éducation nationale.
La contestation n’en finit pas de monter dans l’éducation nationale contre le projet de loi Peillon et la réforme des rythmes scolaires et ce à tel point que le ministre s’est empressé de bousculer son agenda et de rencontrer les syndicats de l’éducation nationale, lundi 4 février 2013
Dans la besace du ministre :
- Une lettre aux enseignants en cours de rédaction pour répondre aux "inquiétudes et à la grande souffrance des personnels après des années de suppressions de postes"
- Une prime de 400 euros annuels en guise de reconnaissance professionnelle Pour financer ladite prime Vincent Peillon compte sur les mesures catégorielles déjà budgétées. Cette prime "pourrait venir de la non-reconduction d'une prime annuelle de 400 euros qui était versée aux enseignants de CE1 et de CM2 pour faire passer les évaluations - qui n'a pas été reconduite par le ministère -et des heures supplémentaires des professeurs des écoles qui prennent en charge des stages de remise à niveau au printemps, en juillet et en août, elles aussi mises en suspens par le ministère."
Autrement dit, ce que propose Peillon, c’est de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Pas sûr que cette tentative désespérée et brouillonne d’acheter "la paix sociale" ne se retourne pas comme un boomerang dans la figure du ministre. Qui peut croire en effet que les enseignants notamment du 1er degré, les plus en pointe dans la lutte actuellement, vont renoncer à leurs revendications qui porte sur le fond, à savoir le refus d’une municipalisation et d’une décentralisation de la politique éducative, de la territorialisation de l’éducation nationale, de la mise sous tutelle pédagogique des enseignants par les collectivités locales, pour des mesures ambitieuses favorisant la réussite scolaire de leurs élèves sous prétexte d’un saupoudrage indemnitaire?
De plus, 400 euros ne change rien au fait que les professeurs des écoles perçoivent une rémunération inférieure à un agent de police, que leur déroulement de carrière soit en panne et que leurs qualifications ne soient pas reconnues, que leurs conditions de travail soient des plus médiocres Peillon insulte les personnels, il craint en fait une extension et une généralisation des luttes contre ses mesures tant contestées. Pour l’intersyndicale, cette réponse de Peillon au profond malaise actuel est la manifestation de sa crainte d’une extension et une généralisation des luttes contre ses mesures tant contestées . Alors, nous pensons qu’il faut continuer de pousser partout et ce jusqu’au retrait de sa loi et de son décret sur les rythmes scolaires
La Réforme sur le décret sur les rythmes scolaires et le projet de loi Peillon sur "la refondation" ont pour objectif principal et commun : la territorialisation et la régionalisation de l’éducation nationale (Projets éducatifs territoriaux, transfert aux régions du pilotage de la carte de formation professionnelle et de l’orientation scolaire ..)
Le ministre Peillon l’a affirmé : "la réforme des rythmes scolaires doit agir comme un levier pour faire évoluer l’école autour d’un projet éducatif territorial …" Concrètement, l’école ne serait plus de la compétence exclusive de l’État. Trois heures hebdomadaires seraient placées sous la responsabilité des collectivités avec le Projet Éducatif Territorial (PET). La loi Peillon et le décret sur les rythmes scolaires sont inscrits dans le cadre de l’acte 3 de la décentralisation, de plus de régionalisation et de territorialisation
Nous ne voulons pas d’une offre éducative éclatée, variant d’un territoire à l’autre d’une région à une autre, d’une commune à une autre.
Pour L’intersyndicale de l’éducation, c’est clair, ni les lycées professionnels, ni l’orientation scolaire, ni les personnels administratifs, sociaux et de santé ne doivent passer sous la coupe des régions et pas plus l’école sous la tutelle pédagogique des communes.
En conséquence, nous appelons tous les personnels de l’éducation à amplifier leur mobilisation en participant massivement à la grève nationale du 12 février 2013 appelée par la CGT EDUC’ACTION, SNUIPP FSU, FNEC FP FO enseignement, SUD EDUCATION, FAEN, CNT.
Dans notre académie, la CGTR EDUC’ACTION, le SAIPER PASS 974, lA CFTC, le SNE FGAF, la FNEC FP FO, Sud Education, appellent à la grève et à une manifestation jardin de l’état vers la préfecture le mardi 12 février 2013 à 10h00 pour le :
- Retrait du décret sur les rythmes scolaires
- Retrait du projet de loi PEILLON sur la "Refondation"
L’intersyndicale appelle en outre à des actions d’étape, dont un rassemblement demain mercredi 6 février 2013 à 9h00 à l’esplanade du marché forain du Tampon, ainsi que des visites auprès des maires."
La contestation n’en finit pas de monter dans l’éducation nationale contre le projet de loi Peillon et la réforme des rythmes scolaires et ce à tel point que le ministre s’est empressé de bousculer son agenda et de rencontrer les syndicats de l’éducation nationale, lundi 4 février 2013
Dans la besace du ministre :
- Une lettre aux enseignants en cours de rédaction pour répondre aux "inquiétudes et à la grande souffrance des personnels après des années de suppressions de postes"
- Une prime de 400 euros annuels en guise de reconnaissance professionnelle Pour financer ladite prime Vincent Peillon compte sur les mesures catégorielles déjà budgétées. Cette prime "pourrait venir de la non-reconduction d'une prime annuelle de 400 euros qui était versée aux enseignants de CE1 et de CM2 pour faire passer les évaluations - qui n'a pas été reconduite par le ministère -et des heures supplémentaires des professeurs des écoles qui prennent en charge des stages de remise à niveau au printemps, en juillet et en août, elles aussi mises en suspens par le ministère."
Autrement dit, ce que propose Peillon, c’est de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Pas sûr que cette tentative désespérée et brouillonne d’acheter "la paix sociale" ne se retourne pas comme un boomerang dans la figure du ministre. Qui peut croire en effet que les enseignants notamment du 1er degré, les plus en pointe dans la lutte actuellement, vont renoncer à leurs revendications qui porte sur le fond, à savoir le refus d’une municipalisation et d’une décentralisation de la politique éducative, de la territorialisation de l’éducation nationale, de la mise sous tutelle pédagogique des enseignants par les collectivités locales, pour des mesures ambitieuses favorisant la réussite scolaire de leurs élèves sous prétexte d’un saupoudrage indemnitaire?
De plus, 400 euros ne change rien au fait que les professeurs des écoles perçoivent une rémunération inférieure à un agent de police, que leur déroulement de carrière soit en panne et que leurs qualifications ne soient pas reconnues, que leurs conditions de travail soient des plus médiocres Peillon insulte les personnels, il craint en fait une extension et une généralisation des luttes contre ses mesures tant contestées. Pour l’intersyndicale, cette réponse de Peillon au profond malaise actuel est la manifestation de sa crainte d’une extension et une généralisation des luttes contre ses mesures tant contestées . Alors, nous pensons qu’il faut continuer de pousser partout et ce jusqu’au retrait de sa loi et de son décret sur les rythmes scolaires
La Réforme sur le décret sur les rythmes scolaires et le projet de loi Peillon sur "la refondation" ont pour objectif principal et commun : la territorialisation et la régionalisation de l’éducation nationale (Projets éducatifs territoriaux, transfert aux régions du pilotage de la carte de formation professionnelle et de l’orientation scolaire ..)
Le ministre Peillon l’a affirmé : "la réforme des rythmes scolaires doit agir comme un levier pour faire évoluer l’école autour d’un projet éducatif territorial …" Concrètement, l’école ne serait plus de la compétence exclusive de l’État. Trois heures hebdomadaires seraient placées sous la responsabilité des collectivités avec le Projet Éducatif Territorial (PET). La loi Peillon et le décret sur les rythmes scolaires sont inscrits dans le cadre de l’acte 3 de la décentralisation, de plus de régionalisation et de territorialisation
Nous ne voulons pas d’une offre éducative éclatée, variant d’un territoire à l’autre d’une région à une autre, d’une commune à une autre.
Pour L’intersyndicale de l’éducation, c’est clair, ni les lycées professionnels, ni l’orientation scolaire, ni les personnels administratifs, sociaux et de santé ne doivent passer sous la coupe des régions et pas plus l’école sous la tutelle pédagogique des communes.
En conséquence, nous appelons tous les personnels de l’éducation à amplifier leur mobilisation en participant massivement à la grève nationale du 12 février 2013 appelée par la CGT EDUC’ACTION, SNUIPP FSU, FNEC FP FO enseignement, SUD EDUCATION, FAEN, CNT.
Dans notre académie, la CGTR EDUC’ACTION, le SAIPER PASS 974, lA CFTC, le SNE FGAF, la FNEC FP FO, Sud Education, appellent à la grève et à une manifestation jardin de l’état vers la préfecture le mardi 12 février 2013 à 10h00 pour le :
- Retrait du décret sur les rythmes scolaires
- Retrait du projet de loi PEILLON sur la "Refondation"
L’intersyndicale appelle en outre à des actions d’étape, dont un rassemblement demain mercredi 6 février 2013 à 9h00 à l’esplanade du marché forain du Tampon, ainsi que des visites auprès des maires."