Depuis ce lundi matin, Cyril Payet se retrouve dans le box des accusés des Assises pour son procès en appel. L’homme avait été condamné en mars 2012 à 30 ans de réclusion criminelle, dont 20 de sûreté, pour l’assassinat de son ex-conjointe.
Au cours du précédent procès, il affirmait avoir pris une arme « pour faire peur », finalement il serait tombé et le coup était alors parti.
Pour les experts psychologiques, Cyril Payet n’est pas considéré comme malade mental et est pénalement responsable de ses actes. Ce qui n’empêche pas les professionnels d’identifier la personnalité de l’homme comme « narcissique pathologique » et de parler de « dangerosité criminologique« .
L’avocat de la défense, Frédéric Hoarau, ne manquera pas d’utiliser cet argument pour montrer que son client a davantage besoin d’heures de soins que d’heures passées en prison. Selon lui, il voulait faire mal mais pas tuer…
Son profil décrit par les experts, mais aussi son passé, jouent contre lui: Cyril Payet avait déjà fait 18 mois de prison pour avoir ébouillanté sa première compagne qui avait décidé de le quitter.
Le verdict est attendu demain soir.