Les 9 sociétés sur lesquelles portaient l’appel du groupe ont été liquidées, ainsi que la société BLI en surplus, alors que le groupe souhaitait la conserver. Les deux seules sociétés à avoir bénéficié d’un plan de redressement étaient Prologia et BLI. Le destin de Prologia devrait être bientôt fixé.
22 emplois et 2.522 logements dans la balance
En jeu tout de même pour cette nouvelle procédure de liquidation de BLI, 22 emplois 2.522 logements ainsi que 47 locaux commerciaux.
"La situation des locataires ne va pas changer. Ils sont tous titulaires d’un contrat de location et la liquidation judiciaire n’entraîne pas leur résiliation. Les contrats se poursuivent, ainsi que les obligations", tient à préciser Laurent Hirou.
Une plateforme dédiée pour récolter toute l’information
Concrètement, le liquidateur reprend la gestion locative des lots. Il assure ses obligations, soit l’entretien des logements et la remise en état le cas échéant. Pour les contentieux, ils "prennent connaissance des dossiers, alors que l’arrêt a été rendu. Vu l’ampleur de la tâche, il nous faut de l’information. Nous mettons en place une plateforme, qui sera disponible dans quelques jours" annonce Laurent Hirou. Cette plateforme permettra aux locataires de communiquer en direct pour régler les problématiques.
Non sans difficultés. "Il faut que le groupe Apavou soit collaboratif ce qui n’a pas été le cas jusqu’à maintenant", ajoute maître Jean-Francis Cheug-Ah-Seung. "Dans quelques semaines, ou quelques mois, nous espérons avoir une vision d’ensemble des problématiques à gérer", précise l’avocat.
"Apavou a privilégié les bénéfices au détriment de l’entretien des bâtiments"
La réputation du parc locatif Apavou n’est plus à refaire. "Avant la procédure collective, la logique de l’entreprise était de faire des bénéfices. Si les consors Apavou ont privilégié leurs bénéfices au détriment de l’entretien des bâtiments, cela a été leur choix. Dans la phase de liquidation, l’objectif n’est plus de faire des bénéfices sur les loyers encaissés.
Si la marge commerciale doit être réinventée pour l’entretien courant et la remise à niveaux de ces immeubles, cela a un double intérêt. À la fois, mettre les locataires dans les conditions auxquelles ils ont droit, mais aussi de valoriser ces immeubles. Rappelons que le but de la liquidation est d’en tirer le meilleur prix pour pouvoir régler le maximum de créanciers" tient à ajouter maître Cheug-Ah-Seung.
Tout ne sera pas réglé d’un coup de baguette magique. "Il va falloir un certain temps pour mener à bien les expertises et les audits, prioriser et traiter les problèmes" explique l’avocat. Pour ce faire, le liquidateur va très rapidement prendre contact avec les syndicats de gestion.
Pour les salariés, "les contrats doivent être respectés"
En ce qui concerne les 22 salariés de la société BLI, "pour l’instant leur situation reste la même. Il n’y aura pas de décision précipitée", indique maître Cheug-Ah-Seung. "Le liquidateur est le gardien du droit des salariés, qui est fondamental.
Ils ont des contrats qui doivent être respectés. La liquidation judiciaire sans poursuite d’activité entraîne des licenciements mais nous avons la faculté d’aménager cette procédure ou d’autres moyens que nous pouvons imaginer. On va réunir les salariés (vendredi 23 Août, ndlr) pour leur présenter les conséquences de la liquidation judiciaire. Il y a une dimension humaine et familiale très importante. Nous pouvons leur proposer de participer à la continuité de cette gestion" explique Laurent Hirou.
Pour rappel, l’enveloppe du passif du groupe Apavou s’élève à 350 millions d’euros déclarés pour toutes les sociétés.
22 emplois et 2.522 logements dans la balance
En jeu tout de même pour cette nouvelle procédure de liquidation de BLI, 22 emplois 2.522 logements ainsi que 47 locaux commerciaux.
"La situation des locataires ne va pas changer. Ils sont tous titulaires d’un contrat de location et la liquidation judiciaire n’entraîne pas leur résiliation. Les contrats se poursuivent, ainsi que les obligations", tient à préciser Laurent Hirou.
Une plateforme dédiée pour récolter toute l’information
Concrètement, le liquidateur reprend la gestion locative des lots. Il assure ses obligations, soit l’entretien des logements et la remise en état le cas échéant. Pour les contentieux, ils "prennent connaissance des dossiers, alors que l’arrêt a été rendu. Vu l’ampleur de la tâche, il nous faut de l’information. Nous mettons en place une plateforme, qui sera disponible dans quelques jours" annonce Laurent Hirou. Cette plateforme permettra aux locataires de communiquer en direct pour régler les problématiques.
Non sans difficultés. "Il faut que le groupe Apavou soit collaboratif ce qui n’a pas été le cas jusqu’à maintenant", ajoute maître Jean-Francis Cheug-Ah-Seung. "Dans quelques semaines, ou quelques mois, nous espérons avoir une vision d’ensemble des problématiques à gérer", précise l’avocat.
"Apavou a privilégié les bénéfices au détriment de l’entretien des bâtiments"
La réputation du parc locatif Apavou n’est plus à refaire. "Avant la procédure collective, la logique de l’entreprise était de faire des bénéfices. Si les consors Apavou ont privilégié leurs bénéfices au détriment de l’entretien des bâtiments, cela a été leur choix. Dans la phase de liquidation, l’objectif n’est plus de faire des bénéfices sur les loyers encaissés.
Si la marge commerciale doit être réinventée pour l’entretien courant et la remise à niveaux de ces immeubles, cela a un double intérêt. À la fois, mettre les locataires dans les conditions auxquelles ils ont droit, mais aussi de valoriser ces immeubles. Rappelons que le but de la liquidation est d’en tirer le meilleur prix pour pouvoir régler le maximum de créanciers" tient à ajouter maître Cheug-Ah-Seung.
Tout ne sera pas réglé d’un coup de baguette magique. "Il va falloir un certain temps pour mener à bien les expertises et les audits, prioriser et traiter les problèmes" explique l’avocat. Pour ce faire, le liquidateur va très rapidement prendre contact avec les syndicats de gestion.
Pour les salariés, "les contrats doivent être respectés"
En ce qui concerne les 22 salariés de la société BLI, "pour l’instant leur situation reste la même. Il n’y aura pas de décision précipitée", indique maître Cheug-Ah-Seung. "Le liquidateur est le gardien du droit des salariés, qui est fondamental.
Ils ont des contrats qui doivent être respectés. La liquidation judiciaire sans poursuite d’activité entraîne des licenciements mais nous avons la faculté d’aménager cette procédure ou d’autres moyens que nous pouvons imaginer. On va réunir les salariés (vendredi 23 Août, ndlr) pour leur présenter les conséquences de la liquidation judiciaire. Il y a une dimension humaine et familiale très importante. Nous pouvons leur proposer de participer à la continuité de cette gestion" explique Laurent Hirou.
Pour rappel, l’enveloppe du passif du groupe Apavou s’élève à 350 millions d’euros déclarés pour toutes les sociétés.