Que ce soit pour mettre des buts rageurs à la dernière minute face au Real Madrid ou pour exprimer ce qu’il ressent, Antoine Kombouaré a toujours été une forte tête. L’entraîneur des Canaries était devant son écran dimanche pour assister à la débâcle du foot français. Passablement énervé, il a apporté son soutien à Dimitri Payet.
"Je me suis mis devant mon poste de télé parce que dans six jours, on joue Marseille. Je me suis dit : 'Tiens je vais me régaler et puis surtout je vais bosser en regardant ce match, car je suis très intéressé par ce que peut faire cette équipe de l’OM'. Et puis au bout de 5 minutes, plus rien. J’étais très frustré, et ma frustration s’est transformée en colère. Ce n’est pas possible, ce sont des choses qui se répètent, mais de plus en plus grave !", a-t-il indiqué en conférence de presse, dans des propos relayés par la presse nationale. "Surtout, j’étais très affecté quand j’ai vu Dimitri au sol. Je ne peux plus voir ces images, c’est quelque chose de très grave de penser qu’il y a des gens qui viennent voir un match pour agresser un joueur. C’est inadmissible, impensable ! Ces gens-là sont des criminels, ils n’ont rien à foutre dans les stades, il faut les suspendre à vie. Si j’étais dans les instances décisionnaires, ces gens ne mettraient plus jamais les pieds dans un stade. Fini", s’est-il emporté.
Puis, la légende du PSG a fait part de l’empathie qu’il a pour le marseillais. "J’ai essayé de me mettre 30 secondes à la place de Dimitri, et je me dis qu’il doit être traumatisé à vie. Il ne peut plus venir frapper un corner comme avant. Quand j'entends que certains voulaient rejouer... À ce moment-là, il ne peut plus jouer ni lui ni ses partenaires. Tout le monde est affecté. Si on les oblige à revenir, ce n’est plus le même match. À chaque fois qu’un acteur est agressé, on ne doit plus jouer. Je dis ça parce que ça peut aussi nous arriver. Si demain on joue contre Marseille et qu’un supporter de chez nous agresse un joueur marseillais, on ne peut plus jouer. Parce que ce n’est plus la même équipe en face. Les propos d'Aulas ? Je n’écoute même pas moi... Ce qui m’intéresse, c’est l’état du joueur. Quand je vois Dimitri, traumatisé et blessé, au sol, on ne parle plus de foot. Il n’y a plus que les politiques, les gens de la Ligue et des supporters pour penser qu’on peut encore jouer après ça. Mais c’est impossible. (...) Si ça arrive à l'un de mes joueurs, il n'y a plus de match, je les envoie tous à la douche, et on s’en va. Même si on doit perdre des points derrière, on s'en fout", a-t-il encore réagi.
Bref, "Casque d’or" n’aime pas la langue de bois.
"Je me suis mis devant mon poste de télé parce que dans six jours, on joue Marseille. Je me suis dit : 'Tiens je vais me régaler et puis surtout je vais bosser en regardant ce match, car je suis très intéressé par ce que peut faire cette équipe de l’OM'. Et puis au bout de 5 minutes, plus rien. J’étais très frustré, et ma frustration s’est transformée en colère. Ce n’est pas possible, ce sont des choses qui se répètent, mais de plus en plus grave !", a-t-il indiqué en conférence de presse, dans des propos relayés par la presse nationale. "Surtout, j’étais très affecté quand j’ai vu Dimitri au sol. Je ne peux plus voir ces images, c’est quelque chose de très grave de penser qu’il y a des gens qui viennent voir un match pour agresser un joueur. C’est inadmissible, impensable ! Ces gens-là sont des criminels, ils n’ont rien à foutre dans les stades, il faut les suspendre à vie. Si j’étais dans les instances décisionnaires, ces gens ne mettraient plus jamais les pieds dans un stade. Fini", s’est-il emporté.
Puis, la légende du PSG a fait part de l’empathie qu’il a pour le marseillais. "J’ai essayé de me mettre 30 secondes à la place de Dimitri, et je me dis qu’il doit être traumatisé à vie. Il ne peut plus venir frapper un corner comme avant. Quand j'entends que certains voulaient rejouer... À ce moment-là, il ne peut plus jouer ni lui ni ses partenaires. Tout le monde est affecté. Si on les oblige à revenir, ce n’est plus le même match. À chaque fois qu’un acteur est agressé, on ne doit plus jouer. Je dis ça parce que ça peut aussi nous arriver. Si demain on joue contre Marseille et qu’un supporter de chez nous agresse un joueur marseillais, on ne peut plus jouer. Parce que ce n’est plus la même équipe en face. Les propos d'Aulas ? Je n’écoute même pas moi... Ce qui m’intéresse, c’est l’état du joueur. Quand je vois Dimitri, traumatisé et blessé, au sol, on ne parle plus de foot. Il n’y a plus que les politiques, les gens de la Ligue et des supporters pour penser qu’on peut encore jouer après ça. Mais c’est impossible. (...) Si ça arrive à l'un de mes joueurs, il n'y a plus de match, je les envoie tous à la douche, et on s’en va. Même si on doit perdre des points derrière, on s'en fout", a-t-il encore réagi.
Bref, "Casque d’or" n’aime pas la langue de bois.