Le collectif des riverains benjouins antipylône conteste le projet d’implantation d’un pylône dans le quartier de Bois de Nèfles à Sainte-Clotilde et soulève plusieurs problèmes de fond. Leur communiqué :
2ème condition exigée par le PLU : il faut une nécessité technique et économique impérative. Or ce n’est clairement pas le cas. Il y a 10 ans les riverains ont réussi grâce à leur mobilisation à empêcher la mise en service d’une antenne relais un peu plus bas.
Ce pylône qu’ils voulaient installer en 2012 faisait 12m de haut. Pour rattraper la zone de couverture qu’ils souhaitent, ils voudraient installer un pylône de 26 mètres aujourd’hui ,soit la hauteur d’un immeuble de 9 étages.
Il n’y a aucune nécessité technique sur le lieu d’implantation, aucun problème de réseau, nous avons pu nous passer de cette antenne pendant plus de 10 ans alors quelle en est la nécessité technique ? Aujourd’hui encore les vestiges de l’antenne de 2012 sont présents. L’antenne n’est pas fonctionnelle mais en place, il y a une réelle dégradation des lieux.
Il n’y a eu aucune concertation sur le sujet d’où le mécontentement des riverains. Nous craignons pour notre santé et celle de nos enfants.
Une étude au Danemark a démontré que les personnes à proximité d’une antenne relais étaient plus sujettes à des troubles du sommeil, de la digestion et à des ondes qui peuvent être cancérigènes. On souhaite que la nature, le paysage, la faune et la flore soient préservés ».