
Dimanche dernier, le maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina dit "TGV" à cause de son tempérament fonceur, a appelé les habitants de la ville à faire une grève générale. Ils s’étaient rassemblés lundi sur "la Place du 13 Mai", place de l’indépendance. Là, le maire a déclaré qu’il était prêt à assurer un gouvernement de transition.
Les manifestants se sont ensuite dirigés vers les médias nationaux pour y mettre le feu et montrer leur mécontentement au président.
Puis ce sont les magasins qui ont été pillés, d’abord ceux appartenant à Marc Ravalomanana, c’est-à-dire principalement les "Magro" qui sont des grossistes de produits alimentaires de première nécessité dont le président détient le quasi-monopole du marché.
Le manque d’informations et les consignes du consulat alimentent l’inquiétude grandissante des étrangers séjournant dans la ville."Restez chez vous et gardez contact avec vos voisins". C’est le mail qui a été envoyé par le consulat à tous les ressortissants français. Une Française qui séjourne à Tanjombato, au sud d’Antananarivo raconte : "C’est chaotique. La ville est à la population".
Les entreprises du groupe Tiko, propriété du président Marc Ravalomanana sont la cible des pilleurs. "Les magasins sont pillés puis brûlés. Je vois passer des sacs, de la tôle, du matériel hifi. La population vole pour revendre sur le trottoir. Nous avons quelques bribes d’information par la radio RFI, mais c’est tout. Il n’y a plus que quelques radios locales parlant malgache qui émettent. Tout à l’heure, devant SFOI (fabriquant de sacs et de bouteilles en plastique), on a pu voir trois corps gisant par terre. C’est pire qu’en 2002! Je sais que la société Galana Petroleum a évacué son personnel sur Maurice. J’ai vu des militaires tout à l’heure. Depuis, je vois beaucoup moins de gens courir avec de la marchandise. On ne sait pas ce qu’il faut faire. On a préparé un sac de voyage au cas où il faudrait partir".
Le couvre-feu instauré dans plusieurs villes, dont Antananarivo, a été respecté cette nuit même si les habitants ont entendu à plusieurs reprises des tirs, probablement des forces de l'ordre sur des pillards.
On évoque un bilan de 62 morts pour l'ensemble de la Grande Ile, chiffre malheureusement encore très provisoire.
Rien qu'à Antananarivo, les pompiers ont découvert hier 25 corps dans les décombres d'un grand magasin. Ils ont été piégés par l'incendie qui a gagné l'ensemble du bâtiment.
Aujourd’hui, les évènements risquent de suivre leur cours, Andry Rajoelina, le maire d'Antananarivo, ayant appelé la foule à se retrouver à nouveau sur la place du 13 Mai à 10 heures ce matin...
Les manifestants se sont ensuite dirigés vers les médias nationaux pour y mettre le feu et montrer leur mécontentement au président.
Puis ce sont les magasins qui ont été pillés, d’abord ceux appartenant à Marc Ravalomanana, c’est-à-dire principalement les "Magro" qui sont des grossistes de produits alimentaires de première nécessité dont le président détient le quasi-monopole du marché.
Le manque d’informations et les consignes du consulat alimentent l’inquiétude grandissante des étrangers séjournant dans la ville."Restez chez vous et gardez contact avec vos voisins". C’est le mail qui a été envoyé par le consulat à tous les ressortissants français. Une Française qui séjourne à Tanjombato, au sud d’Antananarivo raconte : "C’est chaotique. La ville est à la population".
Les entreprises du groupe Tiko, propriété du président Marc Ravalomanana sont la cible des pilleurs. "Les magasins sont pillés puis brûlés. Je vois passer des sacs, de la tôle, du matériel hifi. La population vole pour revendre sur le trottoir. Nous avons quelques bribes d’information par la radio RFI, mais c’est tout. Il n’y a plus que quelques radios locales parlant malgache qui émettent. Tout à l’heure, devant SFOI (fabriquant de sacs et de bouteilles en plastique), on a pu voir trois corps gisant par terre. C’est pire qu’en 2002! Je sais que la société Galana Petroleum a évacué son personnel sur Maurice. J’ai vu des militaires tout à l’heure. Depuis, je vois beaucoup moins de gens courir avec de la marchandise. On ne sait pas ce qu’il faut faire. On a préparé un sac de voyage au cas où il faudrait partir".
Le couvre-feu instauré dans plusieurs villes, dont Antananarivo, a été respecté cette nuit même si les habitants ont entendu à plusieurs reprises des tirs, probablement des forces de l'ordre sur des pillards.
On évoque un bilan de 62 morts pour l'ensemble de la Grande Ile, chiffre malheureusement encore très provisoire.
Rien qu'à Antananarivo, les pompiers ont découvert hier 25 corps dans les décombres d'un grand magasin. Ils ont été piégés par l'incendie qui a gagné l'ensemble du bâtiment.
Aujourd’hui, les évènements risquent de suivre leur cours, Andry Rajoelina, le maire d'Antananarivo, ayant appelé la foule à se retrouver à nouveau sur la place du 13 Mai à 10 heures ce matin...